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« Je compte bien prendre ma revanche »

Camille Plantier, élève de vingt ans au lycée de Vendôme en deuxième année production animale, représentera la région Centre Val-de-Loire et le Loir-et-Cher lors de la finale des Ovinpiades des jeunes bergers au Salon international de l’agriculture (Sia), à Paris, le 21 février.

En quoi consistaient les épreuves de qualification des Ovinpiades des jeunes bergers ?

Camille Plantier : Pour les régionales, à Chesnoy, dans le Loiret, nous avions deux questionnaires. L’un sur l’élevage ovin dans sa globalité et, l’autre, un quiz de reconnaissance de races. Ensuite, nous avons passé cinq épreuves pratiques. Le parage, une épreuve très technique qui consiste à tailler les onglons des quatre pieds en quatre minutes, le tri des brebis, la note de l’état d’engraissement des agneaux, la note de l’état corporel d’une brebis et la manipulation de trois d’entre elles, et enfin, l’évaluation de l’état de santé en regardant les dents, les yeux, les pieds, les mamelles et la température. Ce sont des épreuves de rapidité, de justesse et de sécurité.

Vous attendiez-vous à arriver deuxième ?

Pas du tout ! Je m’étais trompée dans le tri. J’avais trié une mauvaise brebis par rapport aux critères que l’on m’avait donnés. Je suis très contente de participer à la finale, c’est valorisant. Pour moi, le Sia est un rendez-vous à ne pas manquer et je suis fière d’y représenter ma région et le lycée agricole de Vendôme.

Comment appréhendez-vous la finale à Paris ?

Je suis d’une nature angoissée, mais là, c’est du bon stress, je suis impatiente d’y être. Il y a deux ans, j’ai participé à la finale des Ovinpiades des jeunes bergers et je suis arrivée dernière ! Alors je compte bien prendre ma revanche.

Quels sont vos projets ?

En juin, je passe les épreuves terminales pour obtenir mon diplôme BTS production animale. Je pense continuer en licence pour développer des connaissances plus solides et j’aimerais voyager en Australie ou en Nouvelle-Zélande, les pays du mouton ! Mais j’avoue que la distance me freine un peu. Lors de mon BTS, j’ai fait un stage de deux mois en Guadeloupe, c’est très enrichissant, on découvre une nouvelle culture et de nouvelles races. Une fois que j’aurais acquis de l’expérience, j’espère m’installer avec mon compagnon sur l’exploitation de sa famille, déjà en élevage ovin.

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