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«  L’agriculture d’hier à demain  » pour montrer les changements de pratiques

Le comité d’organisation du festival de la terre d’Île-de-France a choisi de parler de «  l’agriculture d’hier à demain  ». Explications.

Traditionnellement, le Festival de la terre d’Île-de-France est organisé autour d’une thématique annuelle. Pour cette édition 2019, le comité d’organisation a choisi de parler de «  l’agriculture d’hier à demain  ».

«  Le propriétaire de la parcelle où aura lieu le festival est un collectionneur de vieux matériels, explique d’abord le président du comité d’organisation, Quentin Le Guillous. L’idée nous est donc venue de mettre en avant et de valoriser ce patrimoine par amour pour les vieilles machines  ».

Le comité d’organisation a rassemblé un certain nombre de machines et d’outils anciens. Au cours du week-end, le public pourra donc assister à des démonstrations de battage à l’ancienne et de labour. Le dimanche, sur le terrain du concours de labour, les vieux tracteurs seront attelés de charrues, semoirs ou herses pour faire le show.

Un cheval de trait devrait également faire partie de l’aventure et effectuer des démonstrations de labour.

Les Jeunes agriculteurs souhaitaient cependant ne pas s’arrêter là et ont choisi de mettre en perspective le matériel ancien avec celui d’aujourd’hui… et celui de demain. «  Nous montrerons au public les machines et les outils que nous utilisons aujourd’hui. Cela leur permettra de se rendre compte de l’évolution des pratiques à la fois sur les plans technique et technologique  », reprend Quentin Le Guillous.

Enfin, les outils de demain seront présentés, dont des robots désherbeurs et des drônes.

Plusieurs start-up prendront également part au festival pour dévoiler leurs innovations en matière de cartographie des sols, d’apport localisé dans les parcelles et/ou de réduction d’intrants.

À noter la présence d’un pôle dédié à la chasse où seront regroupées de nombreuses associations franciliennes comme les piégeurs, les chasseurs à l’arc, les chasseurs de grand gibier et les veneurs.

«  Nous souhaitions leur présence afin de renforcer les liens entre agriculteurs et chasseurs, car il s’agit des deux grands acteurs du territoire quand il s’agit d’évoquer la nature et la biodiversité  », remarque Quentin Le Guillous.

Marine Guillaume

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