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« On nous enlève, une fois de plus, un moyen de production »

Sébastien Dromigny, le président de la commission environnement à la FDSEA de Seine-et-Marne, réagit à l’annonce du ministre de l’Environnement visant à ce qu’on interdise l’utilisation du glyphosate.

« Je vois encore le générique d’Ushuaïa sponsorisé par Rhône Poulenc devenu Bayer qui vient de racheter Monsanto, mère du glyphosate... Une fois de plus, on nous enlève un moyen de production qui nous contraint face à la concurrence mondiale et qui met à mal tant l’agriculture raisonnée, que l’agriculture de conservation, que l’agroforesterie toutes prônées par ses prédécesseurs.

Il semblerait que le dogmatisme ait une fois de plus pris le pas sur le pragmatisme.

Les conséquences économiques doivent être mesurées. Le désherbage mécanique coûte cher, avec une efficacité relative en fonction des conditions météorologiques et n’est pas adapté à toutes les situations.

Je compte sur l’implication des associations spécialisées (Fop, AGPB, AGPM) pour porter ce dossier et expliquer les conséquences pour notre profession. Comment pourrons-nous lutter efficacement contre les plantes invasives, telles que les chardons, que les arrêtés nous demandent de détruire ?

Espérons que la raison l’emporte et que l’avis de l’EFSA sera écouté.

Si le problème réside dans les adjuvants, et bien qu’on les interdisent ! Mais de grâce, laissez-nous la matière active qui fonctionne.

Espérons qu’un co-arbitrage des ministères de l’Agriculture de l’Economie et de la présidence de la République sera pris, dans le bon sens, pas de travers... »

Sébastien Dromigny

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