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À trente ans passés, Lamy s’appuie de plus en plus sur l’export

La société Lamy "les constructeurs" a bouclé l’année de son trentenaire en faisant quelques heureux et poursuit son développement à l’international dans un contexte difficile.

L’exportation de grumes de bois en Afrique constituerait un marché pour les pinces de Lamy.
L’exportation de grumes de bois en Afrique constituerait un marché pour les pinces de Lamy.

L’un des fleurons euréliens de l’industrie de l’agro-équipement, la société bonnevalaise Lamy « les constructeurs », vient de boucler l’année de son trentenaire, durant laquelle elle a distribué du matériel aux quatre coins de l’Hexagone.

Comme lors du salon ArtiBat de Rennes : « À cette occasion, nous avons touché des gens de secteurs différents et des entreprises de natures différentes », a pointé Thierry Fernandez, responsable de l’export de l’entreprise. De fait, si Lamy développe une gamme travaux publics depuis les années 90, elle reste moins connue dans ce domaine qu’en agriculture. D’où le besoin de rattraper un certain déficit de communication.

« La période est difficile, nous devons nous battre beaucoup plus », relève pour sa part le patron, Jean-Michel Lamy. « Nous devons renforcer l’export. En production nous arrivons à faire des semaines hautes et des semaines basses avec notre équipe d’une trentaine de personnes. Nous avons véritablement un manque de visibilité sur 2015, mais nous avons l’habitude d’être optimistes. » C’est donc toujours dans le développement de l’export que repose l’avenir de la société. Son activité dans ce domaine a d’ailleurs doublé en deux ans, pour atteindre un peu plus de 6 % du chiffre d’affaires en 2014.

« La progression est là, dans un contexte de baisse de l’activité de dix pour cent », constate Thierry Fernandez. Et des pistes se dessinent. Par le biais de partenariats avec des entreprises complémentaires de pays voisins et par l’exploration de nouveaux marchés, notamment en Afrique. Le développement du secteur des travaux publics en Algérie semble porteur, mais les Chinois y constituent une sérieuse concurrence. Ou encore l’émergence d’exportations de grumes de bois en Côte d’Ivoire et en Angola, travail qui nécessite des pinces à griffes spéciales que réalise très bien la société Lamy.

« Nous sommes en progrès sur ces différents axes », note le responsable de l’export. « Des progrès modestes, les gros coups n’ont pas encore eu lieu... »

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