Aller au contenu principal

Alain Isenegger : « Peindre, c’est penser »

Le peintre luisantais Alain Isenegger a des choses à dire. Il les exprime sur ses toiles et à travers de petits textes poétiques. Un travail visible dans son atelier début mai.

« Je me suis engagé dans la peinture pour mettre ce que je pensais dans mes tableaux »
« Je me suis engagé dans la peinture pour mettre ce que je pensais dans mes tableaux »

L’actualité est pleine de choses qui me donnent des idées », alors le peintre luisantais Alain Isenegger les transforme en peintures... Si ses premières toiles sont très grandes, abstraites, « inspirées par les méandres du surréalisme », elles sont longtemps restées dans ses placards  : « Je peignais pour moi et pour un cercle restreint d’amis », explique-t-il.

Après avoir travaillé jusqu’à la trentaine dans le domaine de l’art : de la reproduction de tableaux au travail de graphiste, en passant par l’atelier du vitrailliste chartrain Gabriel Loire, il opère une reconversion complète, pose ses pinceaux, met à profit ses talents d’athlète et devient entraîneur sportif.

Mais la peinture le rattrape en même temps que le monde change : « Comme beaucoup de personnes nées dans les années cinquante, nous avions eu une jeunesse sans souci durant les Trente glorieuses. Autour des années 2000, j’ai commencé à me rendre compte de certaines choses, à me poser des questions sur où nous allions... ».

Dans le même temps, son style se métamorphose et devient de plus en plus concret.

Il pose sur les désordres du monde un regard acéré et ses toiles, où le rouge et le noir se disputent, témoignent de son engagement. « Peindre, c’est avant tout penser », relève-t-il, « et je me suis engagé dans la peinture pour mettre ce que je pensais dans mes tableaux. J’ai envie de dénoncer un certain nombre de choses, il fallait que je m’exprime ».

Depuis quelques années, il a rejoint un collectif d’artistes percherons qui le pousse à franchir le pas et à exposer plus largement son travail. Ainsi, du 6 au 8 mai, il ouvre pour la première fois les portes de son atelier, 3, résidence du Vivier à Luisant (Eure-et-Loir).

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Publiez votre annonce judiciaire et légale
Le journal Horizons dispose d'une plateforme en ligne dédiée à la saisie des annonces judiciaires et légales, accessible à tous…
Du lait aux noisettes, Loïc et Alexandrine Chocat ont su se réinventer. Avec leurs enfants Benjamin et Pauline sur la ferme, et Antonin prêt à les rejoindre, l’histoire familiale continue de s’écrire.
Une famille unie par le travail et portée par la noisette
À Malleroy, à l’est du Loiret, Loïc et Alexandrine Chocat ont su faire évoluer leur ferme familiale avec courage et bon sens.…
Publicité