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Antoine Pissier : « Nous devrons augmenter les taux de protéines »

Le dirigeant de l’entreprise de négoce agricole Pissier revient sur la récolte qui s’achève et notamment sur les problèmes de qualité en blé dur.

Lors d’une réunion d’information, Antoine Pissier, le dirigeant de l’entreprise de négoce agricole éponyme, est revenu sur la campagne et la récolte passées. Il a mis l’accent sur les potentiels prometteurs, gâchés par un week-end d’intempéries avec des problèmes de germination en blé dur, orge de brasserie et sur certains blés tendres. En blé tendre, il nuance  : « On est dans une zone privilégiée par rapport au grand est de la France : l’indice de chute de Hagberg est bon. »  Il note « de grosses hétérogénéités et des poids spécifiques qui ont baissé en deuxième partie de moisson ». En colza, « les résultats sont bons ». Quant au blé dur, « il y a beaucoup de soucis de qualité, en poids spécifique comme en Hagberg. Les taux de protéines sont très hétérogènes : on en a vu à 10 – 10,5 … Il y a un gros travail à faire pour valoriser ces protéines. » Il interroge : « Comment les acheteurs vont-ils réagir face à cette mauvaise qualité ? On a encore le temps de réagir. » Et d’ajouter : « Dans le cadre du Plan protéines, nous devrons augmenter les teneurs en protéines dans nos céréales pour communiquer positivement à l’export et contrebalancer la directive nitrates. À nous d’aller de l’avant et de trouver des solutions ! » Par exemple, « piloter au plus juste la fertilisation azotée ».

L. S.

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