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Asperge : « Cueillir sans vendre est inutile ! »

Gilles Leroux produit de l’asperge verte de Chambord à Veuzain-sur-Loire (Loir-et-Cher).

«  Nous vendons nos asperges vertes de Chambord à Axéréal. Centrales d’achats et grossistes constituent les débouchés du groupe coopératif. La restauration hors-domicile est le principal client des grossistes. Or les restaurants sont actuellement fermés. D’où une réorientation de la distribution vers les grandes surfaces.

Sur onze producteurs, nous sommes deux à travailler en tunnel. La marchandise est peu abondante (ces propos ont été tenus le 2 avril, NDLR)  : 650 kg par semaine. La grande distribution achète 1,50 euros/kg de moins que les restaurants. Financièrement, le marché est moins bon mais tout s’écoule.

Dans dix jours, nos neuf collègues produisant en plein champ arriveront avec leur récolte. Or nous serons encore en confinement. (…) L’asperge pousse très vite. Quand on en cueille une, celle qui était encore en terre sort deux jours plus tard. En cas de problème de débouchés, nous broierons notre aspergeraie afin d’épurer le marché pendant quelques jours.

Cueillir si le produit ne se vend pas est inutile  ! (…) L’asperge est un produit frais. Elle se conserve peu de temps. Après quelques jours au frigo, elle se ramollit et n’est plus bonne. Nous ne sommes pas équipés pour la mettre en conserve.  »

Propos recueillis par Olivier Joly

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