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Audrey Lorin en première ligne durant le confinement

Apprentie en seconde année de BTS ACSE à Nermont (Eure-et-Loir), Audrey Lorin a choisi de rester aux côtés de son maître d’apprentissage pendant la période de confinement.

Passionnée par l’élevage, Audrey Lorin, 19 ans, est en seconde année de son BTS ACSE (Analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole) en alternance qu’elle suit au LEAP de Nermont de Châteaudun et chez son maître d’apprentissage, Jean-Philippe Cœuret, éleveur porcin installé en Gaec avec sa femme et son fils à Unverre.

«  Naturellement nous nous sommes posé la question au moment de la mise en place du confinement mais Audrey a souhaité venir ici. Dans la filière, avec la menace de la peste porcine, nous travaillons toujours avec un masque  », souligne-t-il.

Pour sa part, la jeune femme ne s’est pas posé de question  : «  J’ai fait tout mon apprentissage ici. Je m’occupe des animaux et fais tous les soins dans la partie naissance le matin et des choses différentes l’après-midi. Mon père est en bovin, être ici me permet de connaître de nouvelles productions (outre les porcs, elle aide aussi sur l’atelier avicole du Gaec, NDLR).

Après le BTS, je pense continuer en licence professionnelle Conseil en élevage bovin, à Angers en apprentissage dans une entreprise de négoce. J’ai eu la chance de trouver cette entreprise en dépit du confinement  ».

Ces jours-ci, Audrey Lorin a retrouvé le chemin de l’école avec l’accord de son maître d’apprentissage compte tenu du risque de ramener le virus à la ferme.

D’ici la fin de l’année scolaire, il lui reste encore deux semaines de cours et une semaine en stage.

«  Mais je ne sais pas encore comment cela va se passer pour l’examen final, ça devrait être validé par le contrôle continu. Mon contrat ici s’achevera fin août après la moisson. L’apprentissage c’est très enrichissant, ça permet de connaître plein de choses avant de se lancer et de gagner un peu d’argent… Pendant le confinement, j’ai suivi les cours à la maison. On nous a fait faire des choses comme si nous étions en examen. Les enseignants ont toujours été disponibles pour nous accompagner  », pointe-t-elle.

«  Nous lui laissons du temps pour faire son rapport de stage et l’accès aux documents du Gaec. Audrey n’est pas une salariée. Elle est consciencieuse et réfléchie. Notre plus belle récompense sera qu’elle ait son BTS  », relève son maître d’apprentissage.

«  J’avais la chance de connaître mes patrons, explique Audrey Lorin, qui habite à proximité. Ils ont été super et ont su m’accompagner. Je venais vers eux pour mettre en relation les choses théoriques et la pratique. Si c’était à refaire, je referais la même chose  ».

Hervé Colin

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