Aller au contenu principal

Benoît Savigny, seul viticulteur à Trôo

Pour le plus grand bonheur des habitants, les vignes revivent à Trôo.

« Être dans les vignes maintenant, c’est vital. »
« Être dans les vignes maintenant, c’est vital. »

Benoît Savigny, ancien graphiste, s’est reconverti dans la viticulture courant 2011. Lors de sa formation au lycée viticole d’Amboise (Indre-et-Loire), il a effectué un stage chez Dominique Norguet, à Thoré-la-Rochette, et a poursuivi en tant que salarié dans ce domaine. « Il m’a montré toutes les facettes du métier, même les plus négatives. À force de traîner derrière lui, j’ai été contaminé par le virus. »

Aidé par Dominique Norguet, cet homme de quarante ans est parti de zéro. « En vendant son vin sur un marché, je suis tombé amoureux de Trôo et j’ai vu le potentiel touristique de ce village. » Soutenu par la mairie, Benoît Savigny a obtenu sept hectares de terre à planter et un local situé sur la route de Trôo à Sougé, Les Fosses rouges, nom de son domaine.

Une partie des vignes sera en AOC coteaux du vendômois et une autre, en vin de pays. Malgré quelques embûches dans son parcours administratif, Benoît Savigny reconnaît avoir eu de la chance sur l’aspect financier. « J’ai rencontré une vigneronne dans la Sarthe, Bénédicte de Rycke, qui cherchait une personne pour l’épauler. Elle a mis une partie de son vignoble à disposition de ma société créée en juillet 2014. »

Après ses vendanges dans la Sarthe — 12 000 hl en jasnières et coteaux du Loir —, le viticulteur a vinifié sa première cuvée. « Mes deux parrains, Dominique et Bénédicte, m’ont conseillé et encouragé à avoir ma propre personnalité. » Des vendanges manuelles, un désherbage par des chevaux en jasnières et à Trôo en raison de la configuration des parcelles, et le moins d’intervention possible à la vinification.

« J’ai débuté sur un millésime exceptionnel, je vois ça comme un coup de pouce du destin. À terme, j’aurai les trois appellations de la Vallée du Loir sur onze hectares. » Ce projet, mûrement réfléchi avec son épouse, a été une évidence pour lui : « Être dans les vignes maintenant, c’est vital. »

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Un dimanche à la campagne à Orléans le 24 août
Ce dimanche 24 août, le quai du Chatelet à Orléans sera à nouveau l’hôte de l’événement « Un Dimanche à la…
Le Groupe Coisnon gère près de 55 000 tonnes de pommes de terre en tant que négociant et les distribue sur les marchés de gros et la grande distribution au niveau national, mais aussi à l’export dans toute l’Europe.
Le marché de la pomme de terre en baisse en pleine récolte 2025
En pleine récolte, l'Union nationale des producteurs de pommes de terre s'inquiète des prix du marché. Jean-Claude Coisnon,…
Mardi 2 septembre, à Outarville. La journée d’ouverture d’Innov-agri a été marquée par la visite de la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, venue échanger avec les exposants et les acteurs du monde agricole.
Innov-agri inauguré sous la pluie par la ministre de l'Agriculture 📹
À Outarville (Loiret), la 32e édition d’Innov-agri, qui se tient jusqu'à ce jeudi 4 septembre, a été inaugurée mardi 2 …
Les manches du moiss-batt-cross devraient livrer leur lot de spectacle.
Fête de l'agriculture : JA 28 invite ce week-end à Thiron-Gardais
Jeunes agriculteurs d'Eure-et-Loir célèbre les 40 ans de sa Fête de l'agriculture, ces samedi 6 et dimanche 7 septembre…
Grandpuits-Bailly-Carrois, mercredi 3 septembre. Une table ronde s'est tenue en seconde partie de l'assemblée générale de la CGB Île-de-France. De g. à d. : Cyrille Milard, Fabien Hamot, Alexis Hache et Hervé Durand.
CGB Île-de-France : des planteurs inquiets
La CGB Île-de-France a tenu son assemblée générale mercredi 3 septembre à Grandpuits-Bailly-Carrois (Seine-et-Marne) dans un…
En chemin vers une filière équitable viande bovine francilienne.
Une filière équitable viande bovine en Île-de-France avec l'ONG Max Havelaar
L'ONG Max Havelaar, l'organisation de producteurs Elvéa Nos bovins d'Île-de-France et la Caisse des écoles du 20e …
Publicité