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Betteraves : une récolte décevante pour les planteurs

La récolte des betteraves bat son plein en Beauce dans de bonnes conditions. Mais avec des rendements très hétérogènes et plutôt bas, la culture n’échappe pas à la règle générale de 2016.

Les mauvaises conditions pédo-climatiques ont affecté les rendements en betteraves, mais les prix sont plutôt bons. (Photo d’archives).
Les mauvaises conditions pédo-climatiques ont affecté les rendements en betteraves, mais les prix sont plutôt bons. (Photo d’archives).

« Globalement la betterave n’est pas différente des autres cultures. Elle a souffert du printemps trop arrosé et de la sécheresse estivale. Il y a beaucoup de déception sur les rendements », souligne la directrice régionale de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) et du Syndicat régional betteravier, Nathalie Pas, interrogée le 25 octobre.

De fait, les tubercules sont plus petits que d’habitude — conduisant à recaler les planings d’enlèvement — et les conditions pédo-climatiques ont favorisé le développement de maladies.

La directrice relève surtout une grande hétérogénéité de rendements en fonction des exploitations et des parcelles.

La situation est même carrément catastrophique dans certains secteurs du Loiret où, en raison des inondations, certaines parcelles ne seront pas récoltées.

Néanmoins : « alors qu’en céréales on cumule, la betterave a mieux résisté, avec une baisse de rendement de l’ordre de 10 %, et les prix sont meilleurs ».

D’ailleurs, selon l’accord interprofessionnel, si le prix du sucre dépasse les 450 euros la tonne, le syndicat espère bien obtenir des suppléments de prix « mais qui ne compenseront pas la baisse de rendements », estime-t-elle.

En attendant, les conditions d’arrachage sont plutôt bonnes jusqu’à maintenant, ce qui devrait avoir une influence positive sur la tare terre : « mais le risque est que les planteurs arrachent trop tôt, allongeant ainsi la durée de stockage, alors que les températures ne sont pas encore assez basses », pointe Nathalie Pas.

Au final, si les meilleures terres n’ont pas encore été récoltées : « C’est une mauvaise année que l’on aimerait oublier, mais que l’on oubliera difficilement ».

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