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CABBP : des essais particulièrement suivis

La coopérative agricole Bonneval Beauce et Perche (CABBP) a proposé une visite de ses essais agronomiques à ses adhérents, le 13 juin à Pré-Saint-Évrou (Eure-et-Loir).

Le 13 juin, à Pré-Saint-Évrou. Près de 150 agriculteurs ont répondu à l’invitation de la coopérative Bonneval Beauce et Perche pour ses visites d’essais.
Le 13 juin, à Pré-Saint-Évrou. Près de 150 agriculteurs ont répondu à l’invitation de la coopérative Bonneval Beauce et Perche pour ses visites d’essais.

C’est autour d’un programme particulièrement riche que s’est déroulée la visite des essais agronomiques organisée le 13 juin à Pré-Saint-Évrou par la coopérative agricole Bonneval Beauce et Perche pour ses adhérents.

Il y a été question d’agriculture de précision, de gestion des insectes, de limitation de la pression maladie, de stratégie désherbage, de fertilisation ou de faire le tour d’une collection de variétés de blés. Autant de thèmes qui font le quotidien des agriculteurs et ils étaient d’ailleurs particulièrement nombreux — près de 150 — à avoir répondu à l’invitation.

À l’arrivée sur le site, la société Amazone proposait deux démonstrations en pulvérisation pour illustrer le thème de l’agriculture de précision. Amaspot, un système qui permet grâce à des capteurs placés sous la rampe de pulvériser de façon très localisée et Amaselect, qui permet d’ouvrir automatiquement une (ou deux) des quatre buses de chaque porte-jets, relié à un système bus-can, pour une modulation efficace, travailler rapidement et éviter la double pulvérisation en fourrière.

Les perspectives d’économies avancées par Amazone permettraient de relativiser l’investissement... Plus loin, à l’issue de la visite de la collection variétale proposée par la coopérative, l’agronome Laurence Sevestre a lancé « Je préfère que vous mettiez de l’argent dans les semences plutôt que dans les phytos », l’accent ayant été mis sur les blés les plus résistants aux maladies.

De son côté, Christophe Biney, de la société Adama, a fait un point sur l’interdiction des néonicotinoïdes : « il va nous rester uniquement les pyrèthres et ses deux sous-familles. Il faudra bien les gérer dans le temps, traiter à bon escient pour ne pas augmenter la pression de sélection et créer des résistances. Il faudra aussi apprendre à gérer la population des auxiliaires. Si on occulte ces aspects là, on aura tous tort ».

Il a été question ensuite de la protection fongicide.

Là aussi, les leviers agronomiques existent : précédent, travail du sol, variétés, date et densité de semis : « plus il y a de biomasse, plus le risque est fort. Et plus on est dans le curatif, plus on sélectionne les souches résistantes et plus on intervient tard et plus on perd en rendement », a souligné le responsable technique de la coopérative, Clément Jullien.

Un point a été fait également sur de nouvelles façon de gérer les apports azotés développés par l’Inra et Arvalis.

L’après-midi a été consacré à la visite d’essais pois chiche et pois marbré, deux filières que développe la coopérative depuis deux ans.

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