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Cathy Lagarrigue, la passion de la terre

Installée aux portes de la forêt de Fontainebleau, Cathy Lagarrigue exprime son ressenti à travers ses céramiques et ses sculptures.

« La terre a toujours fait partie de ma vie. Je ne sais pas l’expliquer. Enfant, cette matière m’attirait déjà. Je l’ai toujours travaillée, je rencontrais des céramistes et visitais des expositions », note d’emblée Cathy Lagarrigue.

Étudiante à Grenoble (Isère) elle s’inscrit à un atelier de céramique afin de mieux connaître les techniques « et ne plus travailler en autodidacte ». Après ses études scientifiques orientées vers la biologie, la vie lui a donné l’opportunité d’intégrer une école d’art à Châlons-sur-Saône (Saône-et-Loire).

Elle se forme alors à l’art de la céramique et de la sculpture durant deux ans. « Si cette activité m’accompagnait au quotidien, je n’avais jamais pensé en faire mon métier. Je suis reconnaissante à mon professeur, Marc Brasseur, qui avait des exigences sur le plan des engagements et de l’interprétation. L’art n’est pas juste quelque chose qu’on trouve beau. L’art sert à exprimer ce que l’on ressent, sans honte, ni peur. C’est un échange avec la matière et un voyage à l’intérieur de soi, explique l’artiste qui réalise des pièces uniques. La terre ne se maîtrise pas. Une simple erreur peut tout détruire ».

Dans son atelier situé à Saint-Martin-en-Bière (Seine-et-Marne), elle met en œuvre une idée jusqu’au bout puis « c’est du domaine public. Lors des expositions, je suis heureuse que cela plaise et tremble à l’idée que le visiteur ne comprenne pas ma démarche artistique. Sans exposition, l’œuvre n’a aucun sens. Elle ne vit pas  », raconte Cathy Lagarrigue d’une voie douce et fluette.

À travers les cours qu’elle donne auprès d’associations ou au sein d’écoles, elle essaie de faire passer ce message.

Sa tête fourmille de nombreux thèmes à développer, mais elle essaie de ne pas s’éparpiller. Actuellement, elle se concentre sur trois sujets  ; les ethnies, sujet qui lui permet d’utiliser différentes techniques de céramiques ; la transparence, qui allie verre et céramiques, un défi tant les matières utilisées ne réagissent pas à la température de la même manière  ; et la forêt, thème qu’elle approfondit plus depuis un an.

Elle y allie la céramique au bois mort, qu’elle met en beauté, « comme un restaurateur pour lui donner une seconde vie ».

L. Goudet-Dupuis

En cette période de confinement, vous pouvez découvrir virtuellement l’exposition de Cathy Lagarrigue, en cours à l’espace Saint-Jean, à Melun : 


Photos : C. Lagarrigue 

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