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Christiane Kesselmark, artiste peintre

Formée auprès d’artistes talentueux, la peintre Christiane Kesselmark a ouvert la première galerie de Chailly-en-Bière.

Aller en Polynésie sur la tombe de Gauguin était un rêve d’adolescente, réalisé en 2013.  Christiane Kesselmark en est revenue avec une série de tableaux.
Aller en Polynésie sur la tombe de Gauguin était un rêve d’adolescente, réalisé en 2013. Christiane Kesselmark en est revenue avec une série de tableaux.

Installée à Chailly-en-Bière depuis trente-trois ans, Christiane Kesselmark s’est intégrée aux artistes régionaux.

Depuis peu, l’artiste peintre qui expose aux quatre coins de l’Europe, s’est lancée dans une nouvelle aventure : elle a ouvert la première galerie de Chailly-en-Bière (Seine-et-Marne), village dont Barbizon a longtemps était un hameau.

Claude Monet y séjournait quand il a peint son renommé « Déjeuner sur l’herbe ». La maison de Christine Kesselmark est un atelier de longue date et il est probable que le célébre artiste l’ait fréquenté.

Dès son enfance, en Lorraine, Christiane Kesselmark griffonne.

À l’adolescence, elle se lance dans la peinture et rêve d’intégrer les beaux-arts. Face au refus parental, ce sera des cours du soir à l’école des arts appliqués.

Des artistes comme Albert Louyot, Alphonse Kraemer… la prendront sous leur aile et lui permettront de réaliser ses premières expositions jusqu’en Allemagne.

L’un d’eux, passionné par les vaches, lui transmettra le virus. À Paris, où elle s’installe avec son époux, elle continue d’exercer son art mais à un rythme moins soutenu.

À cette époque elle découvre la gravure avec un peintre-graveur de renommée internationale, Zwy Mihlstien, qui la forme à ce savoir-faire.

Et depuis vingt ans, chaque été, elle migre à Cancale où elle a ouvert une galerie-atelier. « Les sujets sont différents de ce qu’on fait en Ile-de-France. En Bretagne, je réalise des marines, alors qu’ici mes œuvres portent sur la fête, la musique, les animaux et les personnes », explique l’artiste d’une voix douce, en admirant, depuis son atelier, le clocher de l’église immortalisé par Millet et son Angélus.

Christiane Kesselmark travaille beaucoup avec son imaginaire. Lors des cours qu’elle donne à Melun, et prochainement dans sa galerie, elle incite ses élèves à faire de même.

Les fleurs occupent aussi une place importante, avec des tableaux plus légers qui ressemblent à des dessins de botanique.

En attendant de prendre ses quartiers d’été à Cancale, l’artiste prépare une série sur le carnaval de Dunkerque qui sera exposée à Hambourg.

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