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Clic, clac ! La maladie est dans la boîte

Farmerlabs ambitionne d’accélérer le conseil agronomique grâce à la reconnaissance automatique des maladies des plantes.

Châteaudun, le 16 mai. Guillaume Dechambre a créé une application qui reconnaît les maladies des plantes.
Châteaudun, le 16 mai. Guillaume Dechambre a créé une application qui reconnaît les maladies des plantes.

L’ambition de Farmerlabs est d’introduire l’intelligence artificielle dans les champs, selon son créateur, Guillaume Dechambre. Fils d’un agriculteur des Landes et ancien auditeur financier pour le groupe Cap Gémini, il invente en novembre 2016 une application pour reconnaître les maladies des plantes à partir de photos prises à partir d’un smartphone.

Pour l’instant, le concept est éprouvé sur la tomate et le maïs.

Pour augmenter les performances de son application, Guillaume Dechambre et son associé Mathieu Garrigues, docteur en traitement de l’image, travaillent avec un négoce de l’Est de la France et avec la chambre d’agriculture d’Eure-et-Loir.

Il vient de rentrer aux Champs du possible à Châteaudun pour bénéficier d’une incubation.

Reconnaître une maladie, on y arrive très bien à l’œil. Mais l’intérêt de cette application est surtout d’accélérer les diagnostics.

Farmerlabs travaille déjà à l’utilisation de photos prises à partir de drones ou imagine implanter des capteurs directement sur les machines agricoles.

« Nous cherchons des partenaires, parce que notre application apprend d’elle-même à partir de bases de données massives », explique Guillaume Dechambre.

Son idée est plutôt de travailler avec des organismes de conseil plutôt que directement avec l’agriculteur. « C’est là où l’accélération du diagnostic prend tout son sens, surtout s’il est associé à une expertise déjà en place », reprend l’entrepreneur.

Lors de son lancement, programmé début 2018, Farmerlabs ambitionne un taux minimal de fiabilité de 85 %, ce qui est une bonne base pour de l’intelligence artificielle de ce type.

Farmerlabs bénéficie déjà d’une autre incubation, à ParisTech Entrepreneur (Télécom Paris) et de fonds d’amorçage de la ville de Paris et de Télécom. 

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