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Co-construire les évolutions d’un système cultural

Le 19 février, les agriculteurs du groupe « Technique culturale innovante » de la chambre d’Agriculture de Loir-et-Cher ont réfléchi à un cas pratique : une façon de partager ses connaissances, expériences et idées.

Le 19 février, à Saint-Firmin. Lors d’un travail du groupe TCI, des agriculteurs interrogent Frédéric Prégeant sur son matériel.
Le 19 février, à Saint-Firmin. Lors d’un travail du groupe TCI, des agriculteurs interrogent Frédéric Prégeant sur son matériel.

Partager ses connaissances, confronter les idées, co-construire un projet… Tels étaient les objectifs du module « Mon système et les évolutions possibles » de la formation « Parcours techniques culturales innovantes (TCI) », dédiée aux agriculteurs du groupe TCI de la chambre d’Agriculture, le 19 février à Saint-Firmin-des-Prés.

Tous engagés dans un système de semis simplifié ou de semis direct, ces agriculteurs se sont penchés sur un cas pratique, celui du projet du céréalier Frédéric Prégeant.

« Pour travailler sur un nouveau système qui réponde aux besoins futurs de Frédéric, gardez bien en tête qu’il faut travailler sur trois fertilités : chimique, physique et biologique », explique Franck Baechler, conseiller agronomie et TCI.

Avant de travailler en trois groupes, une présentation de l’exploitation, du matériel et de l’assolement a été faite : 174 ha en Scop dont 44 ha sur quatre parcelles irriguées, trois sites et trois types de sol (limon profond, limon profond argile et grevette), une moisson tardive et en commun avec un voisin, un UTH…

Les agriculteurs ont donc réfléchi à trouver un système cultural optimal pour leur collègue.

Dans un groupe, la réflexion s’est d’abord portée sur la main d’œuvre avec le listing de solutions : prendre un stagiaire apprenti, se tourner vers un groupement d’employeurs, développer l’entraide.

Ailleurs, il était question de l’assolement et des couverts, comme l’introduction de pois et de sarrasin dans la rotation. Pour la première année, certains conseillent de produire de la semence de féverole d’hiver sur 5 ha en limon profond pour constituer un stock.

Un groupe s’interroge sur la destruction des couverts pendant que d’autres chiffrent l’investissement nécessaire en matériel.

En fin de journée, chaque groupe a restitué son projet.

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