Aller au contenu principal

Comparateuragricole.com a dressé son bilan de campagne à Châteaudun

La start-up de négoce en ligne Comparateuragricole.com a organisé le 5 juin à Châteaudun sa deuxième réunion de bilan de fin de campagne réunissant plus de deux cents agriculteurs.

Le 5 juin, à Châteaudun. Pour sa deuxième réunion de fin de campagne, le premier négoce en ligne Comparateuragricole.com a réuni plus de deux cents agriculteurs.
Le 5 juin, à Châteaudun. Pour sa deuxième réunion de fin de campagne, le premier négoce en ligne Comparateuragricole.com a réuni plus de deux cents agriculteurs.

« Si on nous avait dit que l’on réunirait deux cents agriculteurs lors de notre deuxième réunion de fin de campagne, on n’y aurait pas cru. Ça fait plaisir ! », s’est réjouit le co-fondateur avec Vincent Guilhem-de-Pothuau de Comparateuragricole.com, Pierre-Antoine Foreau, en ouverture de cette réunion qui se déroulait le 5 juin à Châteaudun autour d’un menu très dense.

Et, dans un souci d’honnêteté, c’est par l’aveu de quelques échecs qu’il a entamé le bilan de l’entreprise.

À commencer par celui du groupement d’achats engrais qui a bien fonctionné une première fois mais a échoué ensuite quand les prix sont montés et que les fournisseurs sont sortis du marché.

Autre échec, celui de la logistique quand de nombreux agriculteurs se sont engagés dans le même pas de temps alors que les trains faisaient défaut, les camions ont alors manqué à l’appel...

En revanche, soudée autour de son équipe d’une quinzaine de collaborateurs, la jeune entreprise a connu de beaux succès au cours de cette campagne. En effet, plus de trois mille agriculteurs se sont engagés auprès d’elle, dont 60 % en Beauce. L’objectif des 150 000 tonnes a été atteint. 

« Personne n’y croyait... Ce que les agriculteurs recherchent, c’est la transparence. Nous avons eu plus de 40 000 visiteurs uniques le mois dernier et nous avons de plus en plus de lecteurs de notre analyse marché. Les volumes sont en forte croissance, plus de 10 000 tonnes la semaine dernière et plus de la moitié des transactions se font par Internet », a pointé Pierre-Antoine Foreau.

La suite de la réunion a été consacrée à une table ronde sur le thème Être rentable à 130 euros tonne ?, réunissant trois agriculteurs (Luc Lorin, Gilles Van Kempen et Julien Levere), le conseiller de la Chambre eurélienne Paul Brillault et le directeur territorial du CERFrance alliance Centre, Vincent Bouteleux.

Ce dernier a ouvert le débat « La question se pose vraiment. Ces dernières années, le prix moyen est en gros de 145 euros tonne et depuis 2012 la tendance est baissière. Le tout est de connaître son prix objectif, ou prix de revient », a-t-il expliqué.

De son côté, Luc Lorin, exploitant à Digny et qui connaît bien les pays de l’Est, a lancé le Groupe 130. « Toutes les exploitations tournent entre 110 et 150, j’ai tapé au milieu », a-t-il expliqué, ajoutant : « il faut revoir notre système, les exploitations qui font du blé sur 35 000 hectares, on ne peut pas arriver à leur cheville ».

La suite de la réunion a été laissée à Bruno Parmentier, consultant et ancien directeur de l’Esa d’Angers — où Pierre-Antoine Foreau a fait ses études —, qui a livré ses pistes pour l’agriculture de demain. Selon lui, la vraie révolution ce n’est pas le silicium mais le vivant : « Nous commençons juste à comprendre le sol ou le cerveau. C’est le début d’une révolution considérable de la médecine et de l’agriculture, avant on faisait ça au jugé ».

Après cette conférence, Comparateuragricole.com a présenté ses nouveaux services puis tout le monde s’est retrouvé autour d’un buffet convivial où les échanges se sont poursuivis.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
S'abonner
Pour profiter de l'intégralité du contenu de notre site Internet, recevoir votre journal papier dans votre boîte aux lettres…
Houdan (Yvelines), lundi 22 septembre. De g. à d. : Benoît Breemeersch, éleveur normand adhérent à Cooperl, Bernard Rouxel, éleveur président de Cooperl et Philippe Coudray, directeur du site.
Un nouveau départ pour l'abattoir de Houdan
Repris par la coopérative Cooperl, l'abattoir de Houdan (Yvelines) a changé d'identité et, après quatre années de rénovation, s'…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité