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De la spiruline au petit-déjeuner

Les membres de l’association du campus Les Champs du possible ont découvert, le 24 octobre, l’entreprise de Dominique Guérin.

Comme il le font régulièrement histoire de tisser des liens, les membres de l’association du campus Les Champs du possible se sont retrouvés pour un de leurs petits-déjeuners entreprise. Le rendez-vous était fixé le 24 octobre, au Gué-de-Longrois, sur l’exploitation de Dominique Guérin, producteur de spiruline.

« Au départ, c’était une ferme céréalière, il y a vingt ans nous avons commencé à produire du tabac, a-t-il expliqué. Nous avions investi dans une chaudière biomasse pour le séchage des feuilles et quelques années plus tard, lors d’une conférence organisée par le cluster Agrodynamic (dont découle aujourd’hui l’association du Campus, NDLR), nous avons appris l’existence de la spiruline et ça nous a intéressés. Nous avions la serre, le chauffage, de l’eau et nous cherchions à rentabiliser la chaudière sur toute l’année. Or, la spiruline est une micro-algue qui a besoin de chaleur et qui se développe dans des bassins, elle pousse naturellement dans des lacs de pays tropicaux, particulièrement alcalins. »

Il poursuit : « Quand nous avons commencé à la produire, en 2014, personne ne connaissait. Aujourd’hui, tout le monde en a entendu parler. La France est le premier pays du monde à en produire de façon artisanale. Notre but est de produire de la qualité, nous n’avons pas les moyens de faire de la production industrielle. Nous faisons beaucoup de vente en circuit court, c’est très chronophage. La spiruline reste une petite activité de diversification, nous produisons entre une et 1,4 tonne par an ».

Après ces explications, Dominique Guérin a proposé aux membres de l’association de visiter ses installations où est produite et transformée en poudre ou en comprimés la spiruline de Beauce.

Hervé Colin

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