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De la valorisation du sous-produit du safran à Chartres

Une étude sur la valorisation des fleurs de crocus sativus a été présentée la 27 janvier à l’antenne scientifique de Chartres, par trois étudiantes en licence.

Le 27 janvier, à Chartres. À l’issue de la conférence, un excellent sirop de safran produit par Samuel de Smet a été proposé à la dégustation par les étudiantes.
Le 27 janvier, à Chartres. À l’issue de la conférence, un excellent sirop de safran produit par Samuel de Smet a été proposé à la dégustation par les étudiantes.

Valoriser les fleurs de crocus sativus, sous-produit de la production de safran, a été le point de départ d’une étude menée par trois étudiantes en licence professionnelle « Valorisation des ressources végétales » : Loubna Ouchkouk, Karine Pécot et Barbara Quéméré. Les trois jeunes filles se sont rapprochées d’un producteur de safran, Samuel de Smet, installé à Broué, qui produit chaque année un peu plus d’un kilo de la précieuse épice.

La restitution de cette étude s’est déroulée le 27 janvier, dans l’amphithéâtre de l’antenne scientifique de Chartres. Après avoir précisé les caractéristiques botaniques ou agronomiques de la plante connue comme épice depuis plus de cinq mille ans, les étudiantes sont entrées dans le vif du sujet en déclinant ses nombreuses vertus. Antioxydant, anti-inflamatoire, analgésique, neuro et cardioprotecteur, vasodilatateur, antidépresseur, les propriétés pharmaceutiques du safran sont nombreuses et variées. Il entre ainsi dans la composition de nombreux médicaments et est employé également en cosmétique, dans la composition de parfums ou de produits anti-âge.

Toutes ces qualités sont exploitées depuis longtemps à partir des pistils. Mais la fleur possède des caractéristiques similaires. Pour preuve, les étudiantes ont fait part d’expérimentations démontrant les propriétés antioxydantes ou antityrosinases, intéressantes en cosmétique, d’extraits de fleurs. Néanmoins, ont-elles conclu, les quantités produites en Eure-et-Loir sont beaucoup trop faibles pour envisager une valorisation industrielle de ce sous-produit.

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