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Des œufs de plein air vendus en direct

Installée sur l’exploitation familiale de grandes cultures à Chaintreaux, Mélanie Chardon s’est diversifiée dans la production d’œufs de plein air, qu’elle vend en direct.

Installée depuis 2016 sur la Ferme des Galaches à Chaintreaux, après le départ à la retraite de son père, Mélanie Chardon a très rapidement diversifié les activités de l’exploitation.

«  La moisson 2016 m’a incitée à me diversifier pour faire face aux aléas liés aux grandes cultures. Ainsi, dès novembre 2016, j’ai ouvert une boutique à la ferme avec les volailles de la Ferme des Tuiles à Guercheville (l’exploitation de son époux, NDLR) située à 25 km et d’autres produits  », explique l’exploitante agricole, qui auparavant était professeure.

D’une part, les clients s’étonnaient de ne pas voir de bâtiment d’élevage sur le site. D’autre part, elle avait la volonté de développer une activité permettant une rentrée plus lisse sur l’année.

Très vite, sa réflexion l’a donc orientée vers la production d’œufs de plein air qui répondait pleinement à ces critères.

Ainsi, un premier atelier de 249 poules pondeuses a vu le jour en octobre 2017. «  Cet élevage est complémentaire des volailles de chair de mon mari, qui vient en appui au niveau technique  », raconte Mélanie Chardon, qui reçoit ses volatiles à l’âge de 17-18 semaines.

Reste à les éduquer pour qu’ils pondent dans les pondoirs deux à trois semaines plus tard. Elle a opté pour un élevage de plein air avec 4 à 5 poules par m2 à l’intérieur du bâtiment et qui disposent d’une surface de 4 m2 en extérieur. Les poules sont nourries avec les céréales de la ferme.

L’ensemble de la production est commercialisé dans les boutiques à la ferme des Galaches* et des Tuiles et sur quelques marchés de Noël où le couple proposera aussi des volailles de fêtes et les produits du rayon traiteur.

La faible densité au sein de son élevage est un moyen de «  conserver la qualité d’élevage transmise  ».

Très dynamique et des projets plein la tête, Mélanie Chardon a décidé de développer son élevage. Ainsi, un nouveau poulailler pouvant accueillir 1 500 poules à terme (avec 6 poules/m2 alors qu’elle peut monter à 9) et un centre de conditionnement pour travailler avec des revendeurs et des restaurateurs sont en construction.

Un distributeur automatique à la ferme et un autre sur le site de Guercheville seront installés afin de commercialiser sept jours sur sept, 24 heures sur 24 les produits des deux exploitations.

«  C’est un enchaînement dans la réflexion organisationnelle, économique et de développement  », explique l’agricultrice, pour qui «  l’intérêt dans la vente directe est de créer une dynamique locale, s’adapter et satisfaire les clients, répondre à leurs besoins et à leur rythme de vie. Et pour nous, travailler le produit de A à Z est une réelle satisfaction et une valorisation de travail  ».

Laurence Goudet-Dupuis

*ouvert le vendredi de 15 heures à 19 heures et le samedi de 10 heures à 12  h 30.

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