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Des pixels aux cellules

Durant le mois de la photo à Paris, un état de l’art. Cette semaine, la photo vivante.

Considérer la cellule végétale comme un pixel photographique : c’est un des points de départ de la réflexion du collectif ++, un duo composé par un sociologue, Cyril Burget, et un artiste, David Bouchacourt. Poussée à son bout, cette logique conduit à faire de la photo avec des végétaux. Le procédé est assez voisin de la mécanique argentique traditionnelle mais elle n’utilise pas de procédé chimique. Elle se sert des couleurs des plantes, de leur photosynthèse et puis, en automne, de leur sénescence.

Selon les experts, toutes les plantes ne se valent pas pour réussir cette performance. Obtenir une réalisation correcte nécessite un apprentissage et, surtout, des tatonnements permanents. Tout ça pour, finalement, voir disparaître l’oeuvre sous l’actionde l’automne puis de l’hiver. C’est justement ce qui intéresse les deux artistes. Ils prévoient d’exposer à Paris une oeuvre, « affinités électives », pour parler de la disparition, avec l’âge, des images mentales qu’on s’est forgées durant notre vie, avec nos expériences personnelles ou avec notre culture générale. Sur tout un ensemble de feuilles, ils ont photographié les portraits des auteurs, vivants ou morts, auxquels ils se réfèrent. Par exemple, Gréco sur l’image qui illustre cet article.

Ces références constituent leur famille de pensée mais les artistes élargissent leur idée à toute une expérience de vie : « Chacun est amené à sentir au travers de ses rencontres, la force d’une affinité qui s’impose comme la marque d’une élection naturelle. Une attraction comparable à l’attraction des substances phéromonales et dont l’intensité du trouble exprime la nécessité d’un lien familier, à l’image d’une liaison chimique simple, double ou triple », expliquent-ils.

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