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Désherb’avenir : le top du désherbage mécanique de la betterave

La cinquième édition de Désherb’avenir, les 17 et 18 mai à Crisenoy (Seine-et-Marne), a accueilli de nombreux exploitants attirés par les démonstrations de matériel de désherbage mécanique.

Crisenoy, mercredi 17 mai. Les participants suivent le travail réalisé par les bineuses en démonstration.
Crisenoy, mercredi 17 mai. Les participants suivent le travail réalisé par les bineuses en démonstration.

Désherb’avenir, manifestation organisée tous les deux ans par l’institut technique de la betterave (ITB) et différents partenaires, vise « à convaincre les planteurs qu’il y a un intérêt à réduire le nombre de passages en phytosanitaires et à démontrer aux élus, aux pouvoirs  et à la société que nous pouvons produire mieux. Toutefois la nature reste plus forte que nous », rappelle le président de l’ITB, Alexandre Quillet, alors que se tenait à Crisenoy, la cinquième édition de Désherb’avenir.

Cette édition est marquée par trois nouveautés : l’édition d’un guide technique qui reprend tout le dispositif, un espace buses et la démonstration de robots désherbeurs – Ecorobotix testé sur la plate-forme digiferme à Boigneville et un robot Bosh en cours de mise au point.

Après une présentation des essais menés par l’ITB sur le site, les participants ont assisté aux démonstrations de matériels. Huit constructeurs présentaient douze matériels agricoles de cinq types différents.

Ces journées techniques se déroulent tous les deux ans depuis 2009 dans des régions différentes.

Cette année, le lieu n’a pas été choisi au hasard puisque le site se trouvait au cœur de la nappe du Champigny, le château d’eau de Paris.

« La fosse de Melun c’est environ 80 000 hectares dont 30 0000 hectares de zones d’actions prioritaires. La chambre d’Agriculture ne voulait pas laisser faire les autres mais être source de propositions : notre stratégie : la connaissance apporte la performance. Notre but : apporter le meilleur de la technique aux exploitants », a rappelé le vice-président de la chambre d’Agriculture de Seine-et-Marne, Christophe De Rycke.

Au niveau technique, il apparaît qu’un passage de désherbage mécanique réduit l’indice de fréquence de traitement de 20 à 25 % mais il doit se dérouler dans un laps de temps limité – 4 feuilles au minimum à 10 feuilles maximum. Bref, le créneau pour utiliser la bineuse se limite à trois semaines. 

Dans le même temps, une étude sur la couverture du sol en fonction des variétés de betteraves est menée depuis deux ans.

Enfin, si le coût d’une bineuse fait peur à certains exploitants, de nouvelles pratiques culturales peuvent l’amoindrir en pratiquant le désherbage mécanique sur d’autres cultures.

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