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Deux chambres planchent sur la valorisation de la biomasse

Les chambres d’Agriculture et de Commerce d’Eure-et-Loir ont organisé leurs 9es Universités du soir sur le thème de la valorisation industrielle des productions végétales.

Le 12 décembre, à Chartres. Une table ronde à réuni cinq porteurs de projets lors des 9es Universités du soir consacrées à la valorisation industrielle de la biomasse agricole.
Le 12 décembre, à Chartres. Une table ronde à réuni cinq porteurs de projets lors des 9es Universités du soir consacrées à la valorisation industrielle de la biomasse agricole.

« La chambre n’a pas les compétences sur tout, mais nous pouvons activer notre réseau », a signalé la conseillère diversification de la chambre d’Agriculture, Aurélie Toutain, lors de son intervention au cours des Universités du soir, le 12 décembre.

Cette neuvième édition, consacrée à la valorisation industrielle de la biomasse agricole, a été organisée en collaboration avec la chambre de Commerce et d’Industrie, les deux chambres ayant créé il y a tout juste dix ans la mission Bioproduits. Celle-ci deviendra en 2010, le cluster Valbiom Centre avant d’intégrer en 2014, le Centre européen d’entreprises et d’innovation (CEEI) au sein de la CCI.

C’est après avoir entendu les propos du fondateur du Club des bio-économistes, Claude Roy, lors d’un colloque en 2005, que tout à commencé ici.

C’est lui d’ailleurs qui a ouvert ces Universités, replaçant les agro-matériaux dans le contexte actuel.

Cela fait donc dix ans, que la valorisation de la biomasse agricole par des procédés industriels, dans le but de substituer les agromatériaux à ceux issus de l’industrie pétrochimique, est une réalité en région et particulièrement en Eure-et-Loir.

Dès lors, il a fallu « sensibiliser les entreprises, les accompagner, détecter les porteurs de projet, rechercher des financements, animer et développer le réseau », comme l’a rappelé à son tour, le responsable du pôle innovation de la CEEI, Thierry Payot.

Plus de quatre-vingt projets ont été accompagnés depuis le début de cette aventure par Valbiom et une quinzaine rien que cette année dans le département.

La troisième partie de ces Universités du soir à été consacrée à une table ronde qui a permis de présenter cinq projets déjà bien évolués.

Suzanne Le Thierry a parlé de celui porté avec le Cerib par l’entreprise Rasori.

Basée à Saint-Georges-sur-Eure, celle-ci développe depuis 2014 la fabrication d’Agrobloc qui sont des maçonneries porteuses en béton dans lesquelles des fibres végétales sont incorporées.

Ensuite, un des membres des Chanvriers Blaisois, David Peschard, est venu présenter les projets du groupe de développer une filière industrielle pour transformer du chanvre produit dans la région : achat d’un matériel de récolte et d’une défibreuse industrielle.

Bertrand Ravier a témoigné ensuite des projets des établissements Maillot à Dreux, qui ont breveté un procédé de pyrolyse de la biomasse pour en faire des Biochar qui peuvent être utilisés en construction ou, une fois mychorisés, comme amendement agricole.

Ensuite, l’armurier Vincent Vouzelaud a expliqué ses motivations et ses difficultés pour développer, avec l’université de Rouen, une bourre de cartouche biodégradable : « Nous ne pouvions pas continuer à envoyer dans la nature des bourres qui vont persister des centaines d’années », a-t-il pointé.

Enfin, Clément Ray est venu parler de son projet de développer industriellement une farine à base d’insectes, destinée à l’alimentation animale.

Autant d’exemples qui ont pu donner aux nombreux agriculteurs présents des pistes que les deux chambres sont toutes prêtes à accompagner.

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