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Dix bières pour les dix ans de l’Eurélienne

« J’ai dix ans » : voilà ce qu’aurait pu chanter l’Eurélienne si son créateur, Vincent Crosnier, avait doté sa bière de cordes vocales. Mais il s’est contenté de lui donner du goût...

Le 28 mars, à Sours. Dix ans et dix bières l’Eurélienne différentes produites désormais par Vincent Crosnier dans sa Microbrasserie de Chandres.
Le 28 mars, à Sours. Dix ans et dix bières l’Eurélienne différentes produites désormais par Vincent Crosnier dans sa Microbrasserie de Chandres.

Néanmoins, la Microbrasserie de Chandres, à Sours, a soufflé le week-end des 28 et 29 mars, ses dix premières bougies. « Pour cet anniversaire, nous avons souhaité donner quelques repères et donc proposer dix bières pour nos dix ans », a précisé le patron de la microbrasserie familiale.

Depuis son remaniement total achevé en mars de l’année dernière, la microbrasserie a atteint la première partie de ses objectifs en doublant son volume de vente : « Nous devons encore augmenter nos ventes d’un tiers pour rentabiliser l’activité, mais la demande est là », a pointé Vincent Crosnier qui commercialise sa production de plus en plus loin : « Il y a des cavistes parisiens qui sont intéressés et nous sommes en train de monter quelques chose à Tours. Il faut continuer comme ça. »

Ce qu’il va surtout continuer à faire, c’est proposer de nouvelles déclinaisons de l’Eurélienne. Aujourd’hui, la carte de la microbrasserie compte dix bières différentes. Autour de la gamme classique des blondes, blanches, brunes, rousses ou ambrées, le microbrasseur propose ses déclinaisons originales comme la Stout, qui entendait prouver qu’il n’y avait pas que les Irlandais qui savaient en faire, ou la rouge, qu’il a retravaillée avec des houblons plus exotiques.

Mais pour l’occasion, Vincent Crosnier en a ajouté deux. La première est une bière IPA, pour Indian pale ale, un breuvage qui trouve son origine dans l’Angleterre du XVIIIe siècle, qui la développait pour l’exportation vers ses comptoirs indiens : « Une bière légère, houblonnée et rafraichissante », selon son concepteur.

La seconde est une bière de prestige. Ainsi, après avoir vexé l’Irlande toute entière, l’Eurélien s’attaque à un bastion trappiste belge en proposant une bière type abbaye, vieillie en fût de Bourgogne, toute en finesse, même en titrant à 8,5°... Au total une belle brochette de saveurs à consommer avec modération.

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