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En AG, les Jeunes agriculteurs tentent de comprendre l’agribashing

Le thème de l’agribashing a largement occupé les échanges lors de l’assemblée générale de Jeunes agriculteurs Île-de-France ouest.

À Avranville (Essonne), le 15 février. L’assemblée générale de Jeunes agriculteurs Île-de-France ouest a été largement consacrée à l’agribashing. Ici de gauche à droite, pour analyser le phénomène : la secrétaire générale du syndicat, Amandine Muret-Béguin, le vice-président de JA national, Nicolas Sarthou, et le sociologue-politologue Eddy Fougier.
À Avranville (Essonne), le 15 février. L’assemblée générale de Jeunes agriculteurs Île-de-France ouest a été largement consacrée à l’agribashing. Ici de gauche à droite, pour analyser le phénomène : la secrétaire générale du syndicat, Amandine Muret-Béguin, le vice-président de JA national, Nicolas Sarthou, et le sociologue-politologue Eddy Fougier.

C’est à Avrainville (Essonne) que les Jeunes agriculteurs d’Île-de-France ouest avaient pris leurs quartiers vendredi 15 février pour tenir leur assemblée générale annuelle.

Au programme de ce temps fort, le dernier gros mot à la mode : l’agribashing. Face à ce fléau médiatique qui plombe le moral des agriculteurs, la jeune génération a décidé de prendre le sujet à bras-le-corps en conviant deux invités : le sociologue-politologue Eddy Fougier et le vice-président de JA national, Nicolas Sarthou, pour tenter d’y voir plus clair.

Les Jeunes agriculteurs ont présenté à leurs invités différentes vidéos (agribashing, véganes, distorsion de concurrence, gens du voyage, actions de communication positive...) retraçant les problématiques de l’année en les invitant à les analyser et à réagir.

« La critique du mode de culture conventionnel existe depuis les années 80 mais c’était globalement cantonné aux campagnes anti-OGM, a d’abord expliqué Eddy Fougier. Nous sommes passés à un autre stade entre octobre 2015 et la première diffusion d’une vidéo de l’association L214 et février 2016 avec un reportage en prime time sur les produits phytosanitaires. La critique s’est élargie et s’est radicalisée. »

Le sociologue a ensuite tenté de rassurer les agriculteurs et de leur apporter plusieurs solutions. Il a insisté : « La situation est moins grave que ce que vous imaginez. Les fondamentaux sont bons, l’image des agriculteurs est bonne, on vous fait confiance. »

Et Eddy Fougier de préconiser : « Il est de bon ton de ne pas réagir à chaud, de prendre du recul. Il faut aussi chercher davantage d’audience sur des grands médias généralistes, exclure probablement les arguments techniques qui ne feront pas écho sur le consommateur et plutôt parler de valeurs : la passion, la vocation, l’enthousiasme... ».

Le sociologue souligne que trois catégories de population sont particulièrement à soigner : « les plus jeunes qui s’intéressent au véganisme, les plus anciens qu’il faut rassurer et les jeunes parents qui sont plus vigilants sur le contenu de l’assiette de leurs enfants ».

Après la diffusion par les Jeunes agriculteurs d’une séquence vidéo humoristique « Le service après-vente du Bon sens paysan » tournant en dérision les problématiques agricoles actuelles, Eddy Fougier a salué les capacités de communication des agriculteurs, les encourageant à poursuivre leurs efforts : « C’est un travail sur le long terme, à mener à froid mais cela paiera un jour ».

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