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Envie de se diversifier ? Tout savoir sur la production d’œufs

La première journée de l’événement dédié à la diversification organisée par la chambre d’Agriculture de région Île-de-France, le 5 avril à Cerneux (Seine-et-Marne), a connu un franc succès.

Jeudi 5 avril à Cerneux (Seine-et-Marne), une trentaine d’exploitants agricoles franciliens a participé à la première journée de l’événement diversification lancé par la chambre d’Agriculture de région Île-de-France. Cette rencontre portait sur l’élevage de poules pondeuses en plein air en filière longue avec fabrique d’aliments et l’intervention de la CDPO, société qui recherche de nouveaux producteurs.

Parmi ses quatre centres de conditionnement, la CDPO en a un aux portes de l’Île-de-France, à Esternay (Marne). Elle propose des contrats sur douze ans aux éleveurs.

Après une présentation de l’entreprise et des investissements nécessaires, de nombreuses questions ont été posées sur le type de production développé : premier prix, bio, label rouge. « Dans 80 % des cas, la création d’un atelier de poules pondeuses intervient pour installer une femme, puis pour diversifier ses activités voire maintenir son revenu », explique Philippe Lapie de la CDPO, qui encourage les agriculteurs intéressés par cette production à aller visiter différents élevages.

Le choix du type de production a une incidence sur le type de bâtiment. Par exemple en cas de label rouge, le nombre de têtes est limité à six mille par bâtiment et le ramassage se fait manuellement.

Puis Benjamin Philippe, installé avec ses deux frères et son père, a présenté l’atelier poules pondeuses de l’exploitation, une production débutée par ses grands-parents.

Au fil des années, la production s’est développée pour atteindre 140 000 têtes réparties en différents bâtiments. Le dernier en date est entré en fonction en 2016 pour des pondeuses de plein air.

En parallèle, ils ont développé une fabrique d’aliments à la ferme. Quant aux fientes, elles sont compostées.

Les poules pondeuses sont gardées onze mois (quinze pour certains lots avec les progrès génétiques) dont vingt-deux semaines avec un taux de ponte supérieur à 90 %. Les durées de l’enlèvement et du vide sanitaire sont deux étapes à maîtriser pour optimiser sa marge.

Côté investissement, il faut compter 900 000 euros à un million d’euros pour un atelier de 12 000 pondeuses en bio (maximum autorisé par unité). Ce montant inclut le bâtiment et les besoins de financement (dont 75 000 euros pour les poules). Les œufs sont payés à 30 jours (153 euros les 1 000 œufs bio).

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