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Éric Thirouin dresse le bilan de ses six années à la tête de la Chambre

Le président de la chambre d’Agriculture d’Eure-et-Loir, Éric Thirouin, a dressé le bilan de sa mandature lors d’une conférence de presse donnée le 10 septembre dans ses locaux à Chartres.

Le 10 septembre, à Chartres. Éric Thirouin a dressé le bilan d’une mandature riche en innovations.
Le 10 septembre, à Chartres. Éric Thirouin a dressé le bilan d’une mandature riche en innovations.

« Nous avons décidé de faire un bilan de mandat non pas sous forme d’un pavé de cinquante pages que chacun range verticalement à coté de la poubelle mais plutôt essayé d’utiliser les outils de la communication digitale », a précisé le président de la chambre d’Agriculture, Éric Thirouin, qui tenait le 10 septembre dans ses locaux, accompagné d’une poignée de membres du bureau et de son directeur, Didier Agez, une conférence de presse pour dresser le bilan de sa mandature 2013-2019.

Ce bilan sera donc communiqué aux agriculteurs par le biais des réseaux sociaux, d’un site Internet dédié et d’affiches. Au cours des prochaines semaines seront ainsi distillées cinq vidéos et une série de dessins humoristiques, illustrant les cinq thèmes retenus pour étayer cette communication. 

Mais le message principal que souhaite faire passer Éric Thirouin est que la chambre d’Agriculture « est au service des agriculteurs au quotidien, et plus largement, à celui de l’ensemble de la filière, amont et aval, y compris les consommateurs et la société en général ».

Pour y parvenir, « la Chambre doit s’adapter à toutes ces attentes et se réinventer en permanence », a souligné le président, ajoutant qu’elle devait « fédérer toutes les énergies, toutes les actions, tous les organismes, les élus et le terrain ».

Éric Thirouin a ensuite décliné les valeurs développées par la chambre consulaire (innovation, proximité, recherche, protection), reprises sous forme de mots-dièses, ou hashtags, dans cette communication : #fiersensemble, #innovantsparnature, #prochesparnature, #malinsparnature et #protecteursparnature. Relevant que « pour accompagner ces valeurs, le nerf de la guerre c’est le budget. Et nous pouvons être fiers de ce que l’on a fait puisque notre budget est sain ».

De fait, cette situation financière a permis à la Chambre d’investir, un peu pour moderniser ses locaux mais surtout dans la recherche et le développement et un certain nombre d’outils : « Tout ceci alors que l’impôt ponctionné sur les propriétaires et les agriculteurs a baissé de 3 % en cinq ans et que dans le même temps les prestations n’ont augmenté que de 1 % », a pointé Éric Thirouin.

Sur cette période, le nombre de collaborateurs est resté stable mais la présence sur le terrain a été augmentée de 50 %. Selon lui : « Les Chambres doivent être de plus en plus proches des agriculteurs ».

Le président de la Chambre a approfondi ensuite ces différentes thématiques en entrant dans le concret.

Il a parlé par exemple de ce qui a été fait en élevage dans la recherche de l’autonomie alimentaire, des expérimentations menées en grandes cultures à Miermaigne, au sein du réseau Déphy ou sur quelque deux mille micro-parcelles d’essais.

Il a rappelé le rôle de la Chambre dans le développement du numérique en agriculture, d’outils d’aide à la décision ou de l’acculturation des agriculteurs sur ces nouvelles technologies.

Il a souligné également le rôle du conseil, tant en élevage qu’en production végétale autour des groupes de développement, ou son appui aux entreprises.

Tout ceci sans oublier non plus le soutien de la Chambre aux circuits courts (Terres d’Eure-et-Loir, plate-forme logistique), à la diversification des exploitations avec Culture&Co, la création des Universités du soir, la protection du foncier, la gestion des bacs Grenelle, la formation continue, la cartographie des cours d’eau ou la reconnaissance de cinquante-neuf communes en ZDS...

Bref, de quoi remplir largement cinquante pages... Et de nourrir un regret : « Avec ces crises subies, auxquelles nous avons essayé de répondre au mieux, la situation reste tendue. Nous n’avons pas réussi à faire de miracle ».

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