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États généraux de l’alimentation : Macron veut légiférer

Pour mieux rémunérer les exploitants agricoles, le président de la République veut une loi. Il s’est exprimé mercredi lors des États généraux de l’alimentation.

Particulièrement attendu par les exploitants agricoles, Emmanuel Macron a annoncé, mercredi 11 octobre à Paris, plusieurs mesures permettant aux agriculteurs d’être mieux rémunérés. « La première, c’est la mise en place d’une contractualisation rénovée, avec un contrat qui serait proposé par les agriculteurs, et non plus par les acheteurs, ce qui est à ce titre à mes yeux fondamentaux. Nous modifierons la loi pour inverser cette construction du prix qui doit pouvoir partir des coûts de production. »

Partir des coûts de production était une demande des éleveurs franciliens qui souvent vendent à perte sur leurs exploitations que ce soit en lait ou en viande bovine.

Pour que les producteurs soient en position de force vis-à-vis de la grande distribution, Emmanuel Macron leur a demandé de s’organiser par filières. Objectif : obliger les grandes surfaces à vendre un peu plus cher en espérant que le surplus sera répercuté sur les agriculteurs. « Qu’y a-t-il derrière l’esprit de cette réforme ? La volonté d’abord qu’une organisation véritable sur le plan commercial soit enfin actée pour qu’une négociation plus équitable soit conduite... »

Les distributeurs ont déclaré être prêts à jouer le jeu et à acheter un peu plus cher les productions agricoles.

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