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Ferme de Dieu l’Amant : du poussin au produit fini

Mathieu Birckel a repris l’exploitation avicole familiale, la ferme de Dieu l’Amant, à Villemareuil. Toute la production est commercialisée en direct ou auprès de professionnels.

Villemareuil, jeudi 14 avril. Sur l’exploitation de Mathieu Birckel, les poussins arrivent à un jour, sont élévés, abattus, voire découpés et cuisinés sur le site.
Villemareuil, jeudi 14 avril. Sur l’exploitation de Mathieu Birckel, les poussins arrivent à un jour, sont élévés, abattus, voire découpés et cuisinés sur le site.

Aviculteur à la ferme de Dieu l’Amant à Villemareuil, Mathieu Birckel reçoit ses poussins à un jour et les installe dans des bâtiments chauffés au gaz.

Toutes les huit semaines, une bande d’environ quatre mille poussins arrive depuis la Vendée où se trouve un couvoir réputé. Mis à l’herbe dès l’âge de huit semaines, les poulets sont abattus à douze-treize semaines.

En parallèle, l’exploitation agricole dispose de soixante hectares regroupés autour de l’exploitation. Consacrées au blé et au maïs, ces surfaces permettent à Mathieu Birckel, qui a repris l’exploitation familiale en 2007, de produire son propre aliment. Un bâtiment central regroupe alimentation et paille.

Les animaux sont abattus au sein de l’abattoir agréé CE de l’exploitation, puis certains sont découpés dans l’atelier de découpe attenant. Afin de limiter le coût de l’équarrissage, les plumes sont compostées et mélangées au fumier. Quant aux carcasses saines, elles partent chez un éleveur de chiens. Ces débouchés réduisent de 50 % le coût de l’équarrissage.

Poulets, mais aussi dans une moindre mesure pintades, canards — qui bénéficient d’une étendue d’eau pour s’ébattre — et volailles festives de fin d’année sont commercialisées sur cinq marchés locaux, à la boutique à la ferme ouverte en fin de semaine, dans les cueillettes et auprès de professionnels, principalement des restaurateurs.

La clientèle vient ici pour l’authenticité et la qualité, même si les produits transformés, cuisinés sur place, et découpés sont légèrement plus chers.

« Produire du poussin au produit fini c’est bien, mais c’est 24h sur 24. Il faut savoir s’entourer de bons salariés », conclut Mathieu Birckel, qui emploie six personnes.

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