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Fièvre Q : mieux vaut prévenir

La réunion de la section bovine du GDS 28 le 5 février à Miermaigne a été l’occasion pour la MSA de faire une intervention sur la fièvre Q et les risques induits sur la santé humaine.

Le 5 février, à Miermaigne. Pour Hélène Agasse, médecin de la MSA, en cas de fièvre Q dans un troupeau, il faut adopter des mesures de protection comme le port d’un masque adapté, la contamination se produisant par inhalation.
Le 5 février, à Miermaigne. Pour Hélène Agasse, médecin de la MSA, en cas de fièvre Q dans un troupeau, il faut adopter des mesures de protection comme le port d’un masque adapté, la contamination se produisant par inhalation.

Hélène Agasse, médecin, et le conseiller en prévention, Gilles Breton, de la MSA Beauce/Cœur-de-Loire, sont intervenus le 5 février lors de la réunion de la section bovine du GDS 28, pour parler des conséquences sur la santé humaine de la fièvre Q.

En effet, comme d’autres pathologies affectant les bovins, la fièvre Q est une zoonose, c’est à dire qu’elle est transmissible directement ou indirectement à l’homme. « C’est une bactérie virulente qui se met dans la terre et peut sporuler pendant des années. Une bactérie suffit pour infecter l’homme. La transmission se fait par voie respiratoire », a expliqué le médecin.

Et s’ils sont intervenus, c’est qu’il y a eu quelques cas dans le sud du département.

Aussi, en cas de suspicion dans un élevage, il est important de prévenir son vétérinaire et d’alerter les services de la sécurité au travail de la MSA, qui procèdera à une évaluation du risque. L’incubation chez l’homme dure de 10 à 17 jours. Il existe une forme aigüe et une forme chronique dans 2 à 3 % des cas. « 

 Les facteurs favorisants l’évolution chronique sont une valvulopathie cardiaque, une grossesse ou une immunodépression », a souligné Hélène Agasse.

Pour la forme aigüe, dans 60 % des cas il n’y aura aucun signe et pour 40 % des symptômes grippaux (fièvre, courbature).

Le traitement se fait par antibiotiques. Aussi : « en cas de grippe hors saison, il faut prévenir le médecin de son métier. En effet, en l’absence de traitement il y a un risque de complications et de séquelles lourdes », a prévenu le médecin de la MSA.

Sur le troupeau, il convient d’isoler les animaux malades, de respecter les consignes du vétérinaire, de désinfecter les bâtiments et de porter un masque de protection de type FFP2.

La manipulation des fumiers est particulièrement à risque. Il faut éviter de les exposer au vent et plutôt les manipuler lorsqu’ils sont humides.

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