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Forges, zone agricole protégée à l’est de Paris

La première zone agricole protégée de Seine-et-Marne a été inaugurée le jeudi 18 septembre

Forges, jeudi 18 septembre. Forges bénéficie d’un environnement naturel préservé tout en ayant les commodités de l’urbanisation et des infrastructures à proximité. Toutefois, les quartiers nord (Surville) restent visibles depuis la plaine de Forges. C’est en ces termes que le maire, Romain Senoble, a présenté la commune aux participants à l’inauguration de la Zap de Forges, dont le préfet Jean-Luc Marx, et le conseiller général du canton de Montereau-Fault-Yonne, Léo ...
Forges, jeudi 18 septembre. Forges bénéficie d’un environnement naturel préservé tout en ayant les commodités de l’urbanisation et des infrastructures à proximité. Toutefois, les quartiers nord (Surville) restent visibles depuis la plaine de Forges. C’est en ces termes que le maire, Romain Senoble, a présenté la commune aux participants à l’inauguration de la Zap de Forges, dont le préfet Jean-Luc Marx, et le conseiller général du canton de Montereau-Fault-Yonne, Léo Aiello.

Forges, petite commune rurale située aux portes de Montereau-Fault-Yonne, a décidé de protéger 570 de ses 607 ha de terres agricoles, le reste du territoire (642 ha) étant dévolu aux bois, zones urbanisées et voies de circulation — l’autoroute A5, le TGV et des infrastructures y sont implantés. Une zone agricole protégée (Zap), la première de Seine-et-Marne et la seconde en Ile-de-France, a donc été créée officiellement le 24 mars dernier suite à la signature d’un arrêté préfectoral. Six années de démarches et d’études, pour un coût total de 25 000 euros, financés par les fonds propres de la commune, ont été nécessaires.

La Zap de Forges a été officiellement inaugurée le jeudi 18 septembre en présence du préfet  Jean-Luc Marx, du maire Romain Senoble, de représentants de la profession agricole, dont Arnaud Rousseau, président de la FDSEA 77, d’élus et agriculteurs du secteur — neuf exploitants et deux sièges d’exploitation agricoles cultivent la surface agricole de la commune. « Cette mesure de protection vise à garantir de manière pérenne la destination agricole des sols, permet d’accompagner sur le long terme les projets portés par les exploitants agricoles, assure la qualité de vie de la population locale et la qualité paysagère du territoire » , explique Romain Senoble.

Alors que la profession agricole a soutenu ce projet, Arnaud Rousseau a insisté sur deux aspects. Premier d’entre eux : la prise de conscience des élus que la terre agricole possède sa vocation propre et qu’elle doit être appréhendée dans une réflexion globale au même titre que les zones d’habitats ou d’activités économiques. « l’agriculture et ses hommes ne sont pas hostiles à l’urbanisation, au développement économique, à la création d’emplois et de richesses dont notre pays à tant besoin, mais cela ne peut s’opérer sans une vraie réflexion sur le devenir de l’espace agricole », a-t-il expliqué. Second aspect évoqué : la perspective donnée à l’activité agricole à travers la Zap.
En conclusion, le préfet les a félicités pour cette démarche volontariste et courageuse : « C’est un choix collectif que vous avez fait ensemble. Je fais le vœux que cet exemple soit suivi de beaucoup d’autres. »
Grâce à la protection des 570 ha par une servitude d’utilité publique, les agriculteurs et futurs agriculteurs ont acquis une assurance et une visibilité foncière à long terme, les paysages sont pérennisés et l’identité rurale de la commune est confirmée. La Zap sera reprise dans le Schéma de cohérence territoriale de Seine-et-Loing et le PLU communal.

L. G.-D.

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