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Françoise Delord, une vie pour les animaux

Françoise Delord s’est laissée porter par ses rêves, ses envies et sa passion pour créer le ZooParc de Beauval, comptant près de six mille animaux.

Il y a trente-cinq ans, le ZooParc de Beauval était un parc ornithologique.
Il y a trente-cinq ans, le ZooParc de Beauval était un parc ornithologique.

À en croire sa fondatrice, c’est grâce au hasard de la vie qu’est né le parc zoologique le plus visité de France : Beauval. « J’ai toujours adoré les animaux. À treize ans, le décès de ma chatte Peluche a été le drame de mon enfance », confie Françoise Delord, accompagnée de Gribouille, un chien errant qu’elle a recueilli.

Mais c’est au théâtre que cette Niçoise de naissance souhaitait faire carrière ; une passion apparue à douze ans, à l’écoute de quelques vers d’Andromaque : « Dois-je oublier Hector privé de funérailles et traîner sans honneur autour de nos murailles ? »

Elle intègre le conservatoire d’art dramatique et fait ses classes auprès de Robert Manuel. Après un stage, elle devient « Mademoiselle Bobino », présentatrice des spectacles à l’affiche du music-hall de la rive gauche.

Pendant six ans, Françoise Doucet — son nom de jeune fille — y côtoie Brel, Brassens ou Distel, et rencontre le magicien Jacques Lajunias, connu sous le nom de scène Delord, avec lequel elle entame une histoire de cœur.

C’est là que le hasard entre en jeu, matérialisé par un cadeau étonnant : deux petits oiseaux. Le lendemain, elle en achète deux autres. Le surlendemain, encore deux. Jusqu’au moment où des centaines d’oiseaux virevoltent dans la volière de son appartement parisien.

« Il fallait déménager ! Mes beaux-parents nous ont trouvé cette magnifique propriété à Saint-Aignan, en Loir-et-Cher. »

Au départ simple parc ornithologique, le site devient, en 1989, un ZooParc avec l’arrivée d’un léopard d’eau. « Je vendais les billets sur une petite table à l’entrée du parc. J’ai monté ça sans un centime. »

Tout s’est fait au gré des envies et des prises de risque. Aujourd’hui, le flambeau est transmis à son fils Rodolphe, directeur général, et à sa fille Delphine, directrice de la communication. La présidente du zoo « ne regrette pas d’avoir quitté le monde du spectacle. Vous savez, les animaux, c’est extraordinaire. »

Toutes ses envies sont assouvies, sauf une peut-être : celle de voir des guépards fouler les terres du lieu-dit Beauval.

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