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FRCuma Ile-de-France : bientôt 59 coops adhérentes

Un tracteur en Cuma et le boîtier Karnott sont deux des sujets abordés lors de l’assemblée générale de la FRCuma d’Ile-de-France.

Pécy, jeudi 8 juin. L’assemblée générale de la FRCuma Ile-de-France se tenait dans la salle de réception de la Grange aux bœufs.
Pécy, jeudi 8 juin. L’assemblée générale de la FRCuma Ile-de-France se tenait dans la salle de réception de la Grange aux bœufs.

La Fédération régionale des coopératives d’utilisation du matériel agricole d’Ile-de-France (FRCuma IDF), qui réunit cinquante-sept Cuma, dont trois nouvelles entités – deux autres créations étant en cours -, tenait son assemblée générale jeudi 8 juin à la Grange aux bœufs à Pécy (Seine-et-Marne).

Accueillis par le propriétaire des lieux, Jean-Luc Vandaele, les participants ont, dans un premier temps, dressé un bilan de l’année écoulée.

Subventions PCAE (plan de compétitivité et d’adaptation des exploitations agricoles) et problèmes de financement, nouveaux statuts des Cuma, formations, situation financière… ont été abordés.

Alors que l’animation au sein du réseau des Cuma franciliennes s’est développée au cours de l’année avec la présence sur le terrain de techniciens de la fédération des Cuma du Loiret, le président de la FRCuma IDF, Vincent Boddaert souligne : « Nous faisons plus de choses. On a fait du chemin, mais il en reste à effectuer. Notre premier objectif est de récupérer des Cuma non adhérentes et être mieux représentés auprès des OPA. Nous sommes attendus. Il faut y aller. Nous devons optimiser notre communication ».

Alors que partager un tracteur en Cuma paraît impossible, cette solution offre une possibilité de réduction des coûts. Thierry Dumaine, trésorier de la Cuma des Loges dans la région de Nangis, a témoigné de ce développement. 

Cette Cuma, qui compte environ vingt-cinq adhérents, a débuté une activité tracteur en 2012 avec un Axion 810.

Depuis 2014, les adhérents se sont équipés d’un John Deere 6210 R. Le groupe tracteur regroupe sept utilisateurs avec un objectif de 600 heures par an. « Une réflexion est en cours pour un second tracteur plus petit pour les semoirs et bineuses. Ce qui nous coûte au niveau des charges de mécanisation c’est la traction et la récolte ».

Enfin, Alexandre Cuvelier, co-fondateur de la start-up Karnott, a présenté son boîtier 100 % autonome, qui mesure la durée d’utilisation du matériel avec géolocalition.

Son but : répartir le nombre d’heures du tracteur utilisé par plusieurs personnes, comme dans le cas d’une Cuma, sans que personne n’ait rien à faire, un sujet souvent source de conflits. En phase de lancement, le boîtier est commercialisé au prix de deux cents euros, auquel s’ajoute un abonnement mensuel de six euros.

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