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Frédéric Rebeyrolle zoome sur la vie sauvage

Photographe à l’affût de la faune sauvage sur le massif forestier de Fontainebleau et du Gâtinais, Frédéric Rebeyrolle présente ses clichés au sein d’un ouvrage.

En réalisant l’ouvrage « Ile-de-France sud sauvage », Frédéric Rebeyrolle dévoile ses clichés et aussi une partie de lui-même.
En réalisant l’ouvrage « Ile-de-France sud sauvage », Frédéric Rebeyrolle dévoile ses clichés et aussi une partie de lui-même.

Dès les premiers échanges, Frédéric Rebeyrolle vous embarque pour un voyage au cœur de la grande faune du massif forestier de Fontainebleau et du Gâtinais, le secteur où il pratique la photographie à l’affût.

De son enfance passée au domaine de Jonville à Pringy (Seine-et-Marne), où ses parents travaillaient, il garde le souvenir des daims présents dans le parc.

« Encore gamin, j’ai trouvé des bois de daim. C’est là que tout a commencé. Dès lors, j’ai passé mon temps à rechercher de nouveaux bois et à observer la faune. Puis je me suis intéressé aux cerfs qui peuplent la forêt bellifontaine. A quatorze-quinze ans j’allais les voir en VTT, ce qui rendait ma mère folle d’inquiétude », se souvient Frédéric Rebeyrolle.

Au fil du temps, il a commencé à photographier les scènes observées.

« C’est plus que l’image en elle-même que j’aime. C’est l’affût qui me passionne car il offre une grande part de découverte du comportement des animaux et ne les dérange pas ou peu », raconte l’homme aujourd’hui agé d’une quarantaine d’années.

À l’évocation de certains cerfs, dont Barri qui fait la une de son ouvrage « L’Ile-de-France sud sauvage » son visage s’illumine.

S’il se concentre sur les cerfs et les biches, allant jusqu’à leur donner un nom, il s’intéresse à la faune sauvage qu’il croise comme les sangliers, les renards… et diversifie ses sorties quasi-quotidiennes, preuve en est ses clichés de huppes faciées qui lui valent l’admiration de nombreux lecteurs.

Électricien de formation, ses amis l’ont poussé, lui très réservé de nature, à partager ses photos.

C’est ainsi qu’est né son livre qui regroupe des clichés de la faune locale. L’ouvrage se veut accessible à tout public. « C’est un plaisir de voir ses photos rassemblées dans un livre. » Et les retours sont très positifs à l’instar d’un jeune collégien qui lui a déclaré, tout en le feuilletant : « Il est trop beau et ce sont des images que l’on n’a pas l’habitude de voir ».

Aujourd’hui un nouvel ouvrage germe dans sa tête, orienté sur les cerfs et biches et notamment la récolte de bois. Il regroupera des clichés représentant des années de recherche et d’observation.

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