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Fredon : une structure nationale pour la santé du végétal

Lors de son assemblée générale le 3 juin, la Fredon a présenté le réseau national en cours d’élaboration avec le Groupement de défense sanitaire (GDS).

L’année de ses trente ans, la Fédération régionale de défense contre les organismes nuisibles (Fredon) Centre Val-de-Loire est en plein renouveau.

Comme son directeur national Olivier Péchamat l’a présenté lors de l’assemblée générale de la structure régionale le 3 juin à Chaumont, la Fredon participe, avec le Groupement de défense sanitaire (GDS), à la création d’un réseau national pour la surveillance et la protection des végétaux et animaux : l’Association française sanitaire et environnementale (AFSE).

Déjà, l’association avait connu une fusion en 2014 avec le regroupement des fédérations départementales : « Cela mutualise les moyens et enrichit le réseau des acteurs régionaux tout en maintenant la proximité locale », souligne le président Joël Rouillé, élu il y a quelques jours président de la Fredon nationale.

Ainsi, la Fredon compte vingt-deux collaborateurs, vingt-cinq élus, trois lieux d’activité ainsi que trois cents adhérents.

Impliqué dans la gouvernance du sanitaire, ce syndicat professionnel a pour objectif de protéger l’état sanitaire des végétaux et du patrimoine dans le respect de l’environnement et de la santé publique.

Pour cela, la Fredon est divisée en quatre pôles (inspection, santé des plantes, environnement, espèces invasives) et deux services transversaux que sont la formation (comme le Certiphyto ou celle sur la lutte contre les campagnols suivie par soixante-dix agriculteurs en 2015) et la clinique du végétal en cours de labellisation.

« En 2015, l’élaboration d’un plan d’action contre le campagnol des champs a permis de mettre en place un réseau de surveillance que nous allons présenter au conseil régional d’orientation de la politique sanitaire, animale et végétale. Par la suite, il devrait être intégré dans le schéma régional de maîtrise des dangers sanitaires », explique la directrice Sophie Piéron.

En 2017, la Fredon verra la baisse des dotations du conseil départemental suite à la réforme territoriale.

Pour son travail de lutte contre le ragondin, soutenu par des piégeurs bénévoles, la Fredon devra se réorganiser et étudier le financement futur de cette lutte : « Ce n’est pas parce que le conseil départemental n’abonde plus que la Fredon n’existe plus. Au contraire, nous devrons expliquer que ce travail de surveillance, de protection et de lutte est nécessaire dans l’intérêt général. »

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