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Grande inquiétude en début de moisson en Loir-et-Cher

Les récoltes de céréales démarrent et les cultures ont des rendements bien inférieurs à ce qui aurait pu être envisagé. Un tiers à 40 % des récoltes potentielles seront effectives. Premier bilan au 8 juillet.

Le 8 juillet, à La Chapelle-Vendômoise (Loir-et-Cher). De gauche à droite : David Peschard, agriculteur, Patrice Terrier, conseiller grandes cultures à la chambre d’Agriculture, Philippe Noyau, président de la chambre d’Agriculture, et Dominique Descoureaux, responsable du pôle grandes cultures de la chambre d’Agriculture.
Le 8 juillet, à La Chapelle-Vendômoise (Loir-et-Cher). De gauche à droite : David Peschard, agriculteur, Patrice Terrier, conseiller grandes cultures à la chambre d’Agriculture, Philippe Noyau, président de la chambre d’Agriculture, et Dominique Descoureaux, responsable du pôle grandes cultures de la chambre d’Agriculture.

En Loir-et-Cher, colza et céréales représentent deux tiers des surfaces de culture de vente pour l’été. Excès d’eau, manque de soleil et maladies ont des conséquences catastrophiques sur les récoltes.

Avec ces conditions exceptionnelles, un premier bilan a été effectué en tout début de moisson, le 8 juillet, chez André Peschard, agriculteur à La Chapelle-Vendômoise, pour constater les dégâts.

« Tout a été défavorable, les pluies en continu ont empêché la plante de pousser à une période cruciale, les rendements sont catastrophiques et les marchés, au plus bas », déplore l’agriculteur qui cultive 133 hectares de céréales dont une majorité de blé tendre et dur.

Il a déjà perdu six hectares de pois d’hiver qui ont été détruits par l’excès d’humidité.

« Les conditions d’implantation ont été bonnes, suivies d’un temps doux pendant l’hiver, avec une pousse continue et une avance végétative », explique Dominique Descoureaux, responsable du pôle grandes cultures de la chambre d’Agriculture avant de poursuivre : « En revanche, les pucerons sont aussi restés pendant l’hiver et ont développé des viroses. »

Ensuite, d’avril à juin, il y a eu, par exemple, 300 mm d’eau au lieu de 90 mm à Saint-Léonard-en-Beauce et quatre fois moins d’ensoleillement.

« Le défaut de photosynthèse en période de fabrication des grains a entraîné beaucoup d’avortements », ajoute Patrice Terrier, conseiller grandes cultures à la chambre d’Agriculture. En effet, en épluchant ses épis de blé, André Peschard constate qu’il y a environ dix grains valables, voire moins, au lieu d’une quarantaine habituellement.

Quant à la récolte d’orge, son rendement est normalement de soixante-dix quintaux par hectare : il sera cette fois plutôt à cinquante quintaux par hectare.

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