Aller au contenu principal

Hélène Ragot, joaillière inspirée

Hélène Ragot a installé son atelier et sa boutique à Anet. Elle y crée des bijoux simples et élégants et transforme aussi ceux qu’on lui apporte.

« Je ne regarde pas ce qui est à la mode, je vois le métal et les pierres que j’ai et je crée au feeling. »
« Je ne regarde pas ce qui est à la mode, je vois le métal et les pierres que j’ai et je crée au feeling. »

Vendre des destinations touristiques ne la faisait plus voyager... Aussi, il y a quelques années, Hélène Ragot a décidé de se reconvertir dans la joaillerie : « Je fais des bijoux depuis que je suis toute petite et, à Tahiti, j’ai découvert la perle. C’est là que j’ai commencé à faire des choses un peu plus chic », explique-t-elle. L’idée fait son chemin, elle quitte son emploi pour entrer dans une école de bijouterie à Saumur (Maine-et-Loire). Elle y obtient son CAP puis son Brevet des métiers d’art et apprend son nouveau métier dans le cadre d’un contrat de professionnalisation.
Une cabane au fond du jardin
« Ensuite, pendant trois ans j’ai travaillé dans une cabane au fond de mon jardin, ce n’était pas idéal, j’avais atteint la limite dans tous les sens et j’avais besoin de plus de visibilité. Il fallait que je m’installe », souligne-t-elle. Ce sera chose faite fin 2017. À Anet, Hélène Ragot dégote un local et y installe atelier et boutique, tout près du château. Là, elle dispose de tout ce qu’il faut pour emboutir, marteler, étirer, mettre en forme ses créations en métal précieux (or, argent, platine). Des pièces à son image : fines, simples et élégantes. « Je ne regarde pas ce qui est à la mode. On voit des formes partout et ça ressort en bijoux. Souvent, je vois le métal et les pierres que j’ai et je crée au feeling ».
Mais la joaillière anétaise passe aussi beaucoup de temps dans son atelier à transformer les bijoux qu’on lui apporte : « Les gens ont des bijoux de famille auxquels ils tiennent mais qu’il faut remettre à la bonne taille ou moderniser. Parfois ils veulent dessertir des pierres pour les mettre sur une autre pièce. D’autres souhaitent un bijou original. Je fais du sur-mesure », pointe-t-elle. Et si cette activité l’occupe beaucoup, au point qu’elle a du mal à garnir ses vitrines de ses créations : « C’est toujours différent, les demandes sont variées et on sent qu’il y a un besoin de retour vers des productions artisanales, plus durables, qui restent et se transmettent ».

Hervé Colin

Biographie

11 mai 1980 : naissance à Paris.
Été 2014 : diplôme de bijouterie et naissance de sa fille.
4 novembre 2017 : ouverture de son atelier « Hélène R » à Anet.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 12 juin, à Orgères-en-Beauce. Delphine et Fabien Thomin témoignent pour le secteur de la pomme de terre de consommation qui vit une crise silencieuse.
Des producteurs de pommes de terre tirent la sonnette d'alarme
Des producteurs de pommes de terre de consommation, à l'image de Delphine et Fabien Thomin, s'inquiètent de leurs stocks invendus…
Une tornade balaye l'Eure-et-Loir
Certains notent des similitudes entre les événements climatiques qui ont touché l'Hexagone dans la soirée du mercredi 25 …
Les premières batteuses ont pointé le bout de nez cette semaine dans les plaines de Beauce.
Les moissons ont commencé
Des premières coupes dans l’est aux parcelles beauceronnes, les batteuses sont de sortie sur tout le territoire du Loiret.
Les moissons 2025 sont en cours pour Quentin Salmon, céréalier à Marolles, et elles s'annoncent agréablement surprenantes en termes de rendement.
Une moisson 2025 surprenante pour Quentin Salmon
Le bal des moissonneuses-batteuses est lancé en Loir-et-Cher depuis fin juin. Quentin Salmon, céréalier à Marolles, est…
Lundi 16 juin, à Saclay (Essonne). Des pommes ont subi des impacts de grêle.
La grêle s'abat entre les Yvelines et l'Essonne
Un orage de grêle a touché la bordure des Yvelines et de l'Essonne vendredi 13 juin dans la soirée. Quelques dégâts sont à…
Après les orages qui ont sévi mercredi 25 juin, au sein du Domaine des Brissettes, à Saint-Claude-de-Diray, Olivier Cadoux estime les pertes à au moins 50 % de la prochaine récolte.
Des orages destructeurs en Loir-et-Cher
Le département de Loir-et-Cher n’a pas été épargné par les orages. Un couloir de précipitations a tout détruit sur son passage,…
Publicité