Aller au contenu principal

Jean-Jacques Barbaux visite une exploitation agricole

Le président du conseil départemental, Jean-Jacques Barbaux, s’est rendu sur l’exploitation de Vincent Boddaert à Vaudoy-en-Brie (Seine-et-Marne) le lundi 29 août.

Vaudoy-en-Brie, lundi 29 août. Estelle et Vincent Boddaert (à gauche) ont accueilli le président du conseil départemental, Jean-Jacques Barbaux, pour lui présenter la situation de leur exploitation agricole suite à la moisson catastrophique.
Vaudoy-en-Brie, lundi 29 août. Estelle et Vincent Boddaert (à gauche) ont accueilli le président du conseil départemental, Jean-Jacques Barbaux, pour lui présenter la situation de leur exploitation agricole suite à la moisson catastrophique.

Le département de Seine-et-Marne est, avec ceux de l’Essonne, du Loiret et de l’Yonne, celui dont les rendements ont été les plus impactés par les conditions météorologiques du printemps : toutes les entreprises auront un résultat négatif en 2016.

Alors que les rendements sont les plus faibles jamais connus depuis des décennies, le président du conseil départemental, Jean-Jacques Barbaux, a été alerté par les présidents de la FDSEA, des JA et de la chambre d’Agriculture sur la situation économique catastrophique de la filière agricole départementale.

Il s’est donc rendu sur l’exploitation agricole de Vincent Boddaert à Vaudoy-en-Brie le lundi 29 août, pour échanger avec la profession. Il était accompagné de son vice-président en charge de l’Agriculture, Olivier Lavenka.

Âgé de 39 ans, Vincent Boddaert cultive 240 hectares dont 70 % de blé, orge, maïs, et colza et le reste en pommes de terre, betteraves, lin et chanvre. « Cette diversification de l’assolement m’a permis de sortir des chiffres d’affaires réguliers entre 2010 et 2014 malgré des aléas climatiques », explique l’agriculteur, qui a connu en 2015 des rendements catastrophiques en pommes de terre et betteraves.

En 2016, le manque-à-gagner sur son exploitation est estimé à quatre années et demi de revenu.

Toutefois, il ne veut pas tomber dans la déprime et met tout en œuvre pour remonter la pente : « J’aime mon métier. Je suis convaincu qu’il est viable. Je regarde tout ce qui peut me permettre de m’en sortir. »

Et de citer : l’avance de la coopérative Acolyance en février 2017 et non en juillet, le report des annuités de deux emprunts en fin de tableau, la réalisation d’un emprunt à moyen terme sur cinq ans, ses emprunts à l’installation se terminant bientôt, la suppression de la main d’œuvre saisonnière ou bien encore la rationalisation du matériel.

« La prochaine récolte est dans onze mois. Notre besoin numéro un est d’accéder à des financements dans de bonnes conditions », conclut-il.

Alors que la délégation visite une cellule à grains vide — du jamais vu à cette période —, Vincent Boddaert insiste : « Il me manque cinq cents tonnes de blé. »

Face à ce tableau noir, le président du conseil départemental déclare avoir conscience que la situation est dramatique et appelle au lancement d’un plan Marshall pour l’agriculture seine-et-marnaise.

« N’oublions pas qu’un agriculteur génère six ou sept emplois. C’est donc toute une filière qui est touchée. Concernant le conseil départemental, nous souhaitons cibler les mesures pour venir en aide aux cas les plus dramatiques », a souligné Jean-Jacques Barbaux, qui annoncera des mesures lors du Festival de la terre.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Maxime Cherrier, président de la SAS Noix du Val de Loire et producteur de noix à Josnes, revient sur la saison de récolte 2025 en Loir-et-Cher.
Une récolte de noix correcte mais pas à la hauteur des espérances
Depuis la fin septembre, les producteurs de noix sont en pleine récolte en Loir-et-Cher. Celle-ci devrait durer jusqu’à la fin…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
À 10 h 30, un groupe d’agriculteurs s’est réuni devant le magasin Leclerc de Pithiviers. Ils ont mené une action d’étiquetage des produits étrangers (miel, sucre, fruits, pâtes à tartiner…) et sensibilisé les consommateurs. Cette initiative visait à dénoncer en particulier la concurrence déloyale que subit la France.
Des actions dans le Loiret pour dénoncer le ras-le-bol 📹
La FNSEA 45 et les Jeunes agriculteurs du Loiret se sont joints vendredi 26 septembre aux différentes actions qui ont maillé…
Publicité