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Jean-Pierre, un Père Noël comme les autres

Il est partout en ce moment. Certains y croient, d’autres non. Celui que j’ai rencontré sur le marché de Noël de Lucé (Eure-et-Loir) s’appelle Jean-Pierre et il a gardé son âme d’enfant.

« Cela va faire trois ans que je suis Père Noël. C’est arrivé par un concours de circonstance »
« Cela va faire trois ans que je suis Père Noël. C’est arrivé par un concours de circonstance »

Depuis quelques jours on le voit partout. À croire qu’il est capable de se multiplier. Il faut dire aussi qu’il ne passe pas inaperçu avec sa longue barbe blanche et ses oripeaux rouge vif. Et le plus étonnant, c’est qu’en dépit de cette omniprésence flagrante, presque ostentatoire, certains ne croient même pas en son existence...

En tout cas, le Père Noël que j’ai rencontré était bien réel, d’ailleurs il s’appelait Jean-Pierre.

Ce jour-là, bonhomme, il a passé toute sa journée assis dans un grand fauteuil bordé d’or à recevoir sur ses genoux des cohortes d’enfants de toutes tailles. Eux savaient très bien à qui ils avaient affaire, le doute ne leur était pas permis. Et comme pour prouver qu’ils n’avaient pas rêvé, leurs parents ont tous immortalisé la scène avec leur smartphone.

« Cela va faire trois ans que je suis Père Noël, révèle-t-il. C’est arrivé par un concours de circonstances en rencontrant une personne qui m’a proposé de le faire. Ça ne m’était pas venu à l’esprit avant. Je suis retraité de la fonction publique alors j’ai du temps. Mais en ce moment, je travaille beaucoup, surtout les week-ends et les mercredis, comme ici sur des marchés de Noël ou pour des arbres de Noël d’entreprises ou de collectivités. Je serai d’ailleurs avec les pompiers de Voves (Eure-et-Loir) début janvier, en décembre ils sont trop occupés ».

Après, son emploi du temps devrait se relâcher.

Ce qui l’enrichit, c’est « la lueur dans les yeux des enfants, leurs sourires. Certes, entre neuf mois et deux ans, ils ont un peu peur de moi, de ma grande barbe, mais je fais en sorte de les rassurer. Quand ils sont plus grands, il y a ceux qui croient, ceux qui ne croient plus et ceux qui sont entre les deux... En une journée, j’en vois des centaines. Souvent ils sont trop intimidés pour me dire ce qu’ils voudraient que je mette sous leur sapin... Le contact avec les gens est excellent, j’accepte tout le monde de zéro à cent vingt ans et tout le monde vient... D’ailleurs aujourd’hui, beaucoup souhaitent mettre une photo d’eux sur les réseaux sociaux pour pouvoir dire qu’ils m’ont vu ».

Et prétendre ensuite qu’ils n’y croient pas...

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