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Justice restaurative : l’impossible rencontre

La réalisatrice Véronique Mériadec et le scénariste Gérald Massé ont imaginé un film en forme de huis clos entre un assassin d’enfant et la mère de la victime. Ils cherchent des financements.

Imaginons qu’il puisse exister un espace-temps propice à la rédemption, à la discussion sereine, à la résilience et à l’apaisement dans un dossier aussi douloureux que celui de l’assassinat d’un petit enfant. Imaginons un instant que cela puisse seulement se concevoir.

C’est à cette « rencontre improbable » entre le meurtrier et la mère d’une jeune victime que Véronique Mériadec veut nous convier.

La productrice et réalisatrice, habitée depuis de nombreuses années par les images du procès d’un serial killer s’effondrant — enfin — à l’évocation du pardon de la mère d’une de ses victimes, a longtemps rêvé son projet de long métrage. Celui de toute une vie.

Désormais, « En mille morceaux » est au bord de sa naissance.

Une heure vingt d’un huis-clos palpitant, sombre et profond, à la psychologie à fleur de peau, à l’esthétique toute en symboles.

Ainsi, dans les entrepôts désaffectés d’une miroiterie, vingt-cinq ans après l’assassinat de son fils, une mère sollicite une rencontre avec celui qui a anéanti sa vie. Il accepte.

Aujourd’hui, on appelle cela la justice réparatrice — Christiane Taubira l’a depuis 2012 introduite dans la loi, de manière extrêmement encadrée. Ce qui rend le film de Véronique Mériadec profondément actuel.

« Comment rendre possible l’impossible ? », est le fil conducteur de la réalisatrice et de son co-scénariste, Gérald Massé.

Et pour servir le film, les auteurs ont confié les rôles, puissants, de ces deux personnages antagonistes à deux comédiens — Corinne Masiero et Patrick d’Assumçao, tous deux nominés aux César.

Mais pour que ce rêve de film devienne enfin réalité, il faut à Véronique Mériadec et Gérald Massé revenir... à la dure réalité : le financement. Ils ont donc ouvert, sur Kisskiss Bankbank, une collecte participative, histoire d’espérer récolter au mieux, 40 000 euros, au moins 10 000.

Ce serait formidable qu’ils y arrivent.

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