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L’agriculture de conservation fait recette à Brunelles

L’Apad Perche a organisé sa première réunion le 30 novembre à Brunelles, autour de l’intervention de l’universitaire Thierry Tetu sur l’agriculture de conservation.

Le 30 novembre, à Brunelles. Cent trente agriculteurs ont répondu à l’invitation de l’Apad Perche pour parler d’agriculture de conservation.
Le 30 novembre, à Brunelles. Cent trente agriculteurs ont répondu à l’invitation de l’Apad Perche pour parler d’agriculture de conservation.

Près de cent cinquante agriculteurs venus des quatre coins du département et de l’Orne sont venus à Brunelles le 30 novembre pour participer à la première réunion organisée par l’Apad Perche.

Il faut dire que l’Association pour la promotion d’une agriculture durable avait invité ce soir là l’agriculteur et maître de conférence de l’université de Picardie, Thierry Tetu, pour parler de l’agriculture de conservation.

Un sujet dans lequel tout agriculteur, quel que soit son système, a matière à piocher des idées.

« L’agriculture de conservation repose sur trois piliers », a expliqué en début de réunion le président de l’Apad Perche, Stéphane Launay : la couverture permanente des sols, l’abandon du travail du sol et la diversité des plantes, ajoutant : « Ça engendre un changement visuel — ça fait un peu pagaille — et un changement social. Le regard du voisin, du réseau, du conseil peuvent être source d’inconfort... Mais il faut oser ! ».

Thierry Tetu c’est ensuite appliqué à expliquer comment. « J’ai essuyé pas mal de plâtres au début », a-t-il lancé. Il a précisé ensuite qu’il était agriculteur en traditionnel, pour lui, le semis sous couvert en bio, « c’est un challenge ».

Son premier conseil a été d’arrêter la herse rotative et de limiter le labour, en tout cas pas à plus de quinze centimètres.

Quand au couvert, il doit être semé en haute densité, de façon à obtenir trois cents plants au mètre carré, le double en bio.

« L’objectif est d’augmenter l’auto-fertilité des sols pour baisser les coûts de production », a-t-il rappelé, « c’est la première étape ».

Dans le principe, la couverture permanente entretien la vie microbienne du sol qui empêche le développement des maladies : « plus le couvert est développé plus l’avance d’éléments nutritifs pour la culture suivante est forte, et ça augmente au fil du temps », a-t-il pointé.

Par ailleurs, l’abandon du travail du sol maintient sa porosité, alors que la herse rotative la détruit.

Enfin, selon lui : « contrairement à ce que l’on nous dit, les racines sont capables d’aller chercher des éléments minéraux solides : c’est un dogme qui s’écroule ».

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