Aller au contenu principal

L’excellence du safran de La Chapelle-Vicomtesse

Stéphane Thévenet et Fabrice Bauer, producteurs de safran à La Chapelle-Vicomtesse, ont raflé la médaille d’or au Salon de l’agriculture.

Voilà un peu plus de dix ans que Stéphane Thévenet et Fabrice Bauer se sont lancés dans la production de safran, « or rouge », sur les terres argileuses de l’exploitation située dans le Perche vendômois. Première safranière installée en Loir-et-Cher, Le safran de La Chapelle-Vicomtesse compte aujourd’hui 0,5 hectare dédié à la culture du safran (soit six carrés de 200 m2) et 3 400 m2 en verger et culture.

« L’installation d’une safranière est un travail qui s’inscrit sur le long terme. Il faut compter trois à cinq ans de mise en place », explique Stéphane Thévenet.

Passionnés et passionnants, les deux safraniers ont à cœur d’expliquer aux visiteurs l’importance du safran dans l’histoire de la France et de la région Centre, ses légendes, ses usages, sa culture, ses vertus, ses utilisations culinaires, et aussi comment reconnaître le vrai du faux safran.

Pour une qualité optimale du safran, la culture du crocus sativus (fleur violette dont est tiré le filament qui fait le safran) est manuelle, sans utilisation de produits intrants. « Le travail s’apparente plus à celui d’un jardinier qu’à celui du céréalier », s’amuse Fabrice Bauer. 

Plantée de juillet à la mi-septembre, la fleur fleurit dès le mois d’octobre.

« Il nous faut la cueillir rapidement mais délicatement le matin, enchaîner par l’émondage des précieux filaments rouges, puis le séchage dans des fours électriques, et enfin du repos durant quelques semaines », détaille Stéphane Thévenet.

Le safran de La Chapelle-Vicomtesse fait partie de la famille des safrans culinaires, aussi bien salé que sucré. « C’est un fantastique exhausteur de goût, qui harmonise les saveurs et rend la cuisine plus goûteuse », affirme Fabrice Bauer.

Pour varier les goûts et plaisirs, différents produits sont proposés à la vente : confitures et gelées safranées (aux fruits de saison), sauce citron safranée, safran en filaments millésimé, et aussi des bulbes de crocus.

« Nous sommes dans une dynamique constante de recherche de qualité. Et la qualité d’un safran dépend du terroir, de la tradition et du savoir-faire du safranier », souligne Stéphane Thévenet. Qualité connue et reconnue, puisque le safran ou plus précisément « le safran en filaments millésimé 2017 » a été honoré de la médaille d’or au concours général agricole 2018.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 20 novembre, à Pithiviers. Dorian Sagot, président de JA 45, Sébastien Méry et Éric Delorme, respectivement président et secrétaire général de la FNSEA 45, ont encadré la mobilisation.
Feux de la colère : deux mobilisations dans le Loiret 📹
Jeudi 20 novembre, JA 45 et la FNSEA 45 ont organisé deux rassemblements simultanés à Pithiviers et près de Courtenay.…
Bernard Doussineau est trufficulteur sur une parcelle de 3,5 hectares à Villeromain depuis plus d'une quarantaine d'années.
La trufficulture résiste en Loir-et-Cher
Le mois de décembre sonne le début de la récolte des truffes. Lors de l’assemblée générale des forestiers privés de Loir-et-Cher…
Jeudi 13 novembre, à Mont-près-Chambord. Le préfet de Loir-et-Cher, Joseph Zimet, a visité la Tonnellerie du Val de Loire.
Le métier historique de tonnelier perdure en Loir-et-Cher
La Tonnellerie du Val de Loire, l’une des dernières de la région, a ouvert ses portes au préfet de Loir-et-Cher, jeudi 13 …
Lundi 24 novembre, à Chartres. Le président de la chambre d'Agriculture, Yohann Serreau (à d.), a détaillé en session, et pour le préfet Hervé Jonathan, les éléments qui alimentent la crise agricole.
Une session plutôt sombre pour les membres de la Chambre d'Eure-et-Loir
Les membres de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir se sont réunis en session sous la houlette de leur président Yohann…
Giremoutiers, lundi 1er décembre. Le président de Seine Grands lacs et de la métropole du Grand Paris, Patrick Ollier, est venu à la rencontre des agriculteurs afin de poser les problèmes et trouver des solutions.
La gestion des inondations mobilise fortement en Seine-et-Marne
Alors que la profession agricole n’a pas été concertée en amont sur des projets d’aménagement, une réunion d’échanges avec le…
Présence d'un loup en Seine-et-Marne
Un loup a été observé dans l'est du département de Seine-et-Marne ces dernières semaines. Les empreintes relevées le confirment.
Publicité