Aller au contenu principal

L’œil de Marie-Lys Hagenmüller

À Auvers-Saint-Georges (Essonne), Marie-Lys Hagenmüller consacre sa vie à la photo. L’artisanat d’art et les reflets d’eau sont ses deux sujets de prédilection.

« La photo est faite pour être partagée, pour transmettre une émotion, sinon cela ne sert à rien ».
« La photo est faite pour être partagée, pour transmettre une émotion, sinon cela ne sert à rien ».

Dans le Gâtinais français, on ne la présente plus. Derrière son objectif, elle est de (presque) toutes les manifestations et enchaîne aussi les expositions.

Parisienne de naissance, Marie-Lys Hagenmüller est tombée dans la photo dès son plus jeune âge aux côtés de son père. « Chaque occasion était bonne pour lui piquer son appareil photo », se souvient-elle.

Adolescente, elle fait ses armes dans les marchés, puis prend des cours dans une maison de la culture avant d’entamer des études... de commerce international. « Un monde très éloigné de la photo mais je continuais de pratiquer à chacun de mes temps libres ».

Et puis un jour, à la veille de fonder une famille, elle dit stop à cette vie parisienne effrénée et s’installe dans la maison familiale d’Auvers-Saint-Geroges (Essonne). La photo ne cessera de prendre une place grandissante dans sa vie jusqu’à devenir son métier.

Chez elle, elle installe un laboratoire pour développer ses propres clichés et créée sa société, Arelys photos.

Celle qui a travaillé pour les plus prestigieux magazines de décoration pendant près de dix ans est aussi devenue l’œil attitré du Parc naturel régional du Gâtinais français. C’est là qu’elle trouve ses sujets de prédilection : l’artisanat d’art et les reflets d’eau.

Tandis que le premier fait l’objet de plusieurs expositions réparties au sein du territoire du Gâtinais dont une permanente à la maison du Parc, le second est magnifié dans un livre photo fraichement édité, consacré aux trois rivières du Gâtinais - la Juine, l’Ecole et l’Essonne - réalisés avec deux autres photographes essonniens.

« La proximité de l’eau m’apaise. J’ai passé des heures interminables au bord de ces rivières et accumulé des milliers de photos depuis des années, il était temps que tout cela ait un sens », confie cette mère de trois enfants avant de poursuivre : « La photo est faite pour être partagée, pour transmettre une émotion, sinon cela ne sert à rien ».

Depuis le mois dernier, la photographe fait appel à ses anciens souvenirs de commerciale. Elle a ressorti sa carte de VRP et écume les libraires et autres revendeurs pour commercialiser « Les 3 rivières du Gâtinais français aux 4 saisons ».

Plus de six cents exemplaires de cet ode au Gâtinais ont déjà été écoulés et cet ouvrage pourrait bien n’être que le premier. Dans la maison familiale, des milliers de clichés attendent, tels des trésors, d’être dévoilés.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Vendredi 26 septembre, à Blois. Deux convois d'une dizaine de tracteurs chacun ont traversé les routes de la ville en opération escargot, avant de rejoindre la préfecture.
Les agriculteurs sèment leur colère devant la préfecture de Loir-et-Cher 📹
À l'appel de la FNSEA 41 et de JA Loir-et-Cher, une quarantaine d’agriculteurs ont sorti les tracteurs, vendredi 26 …
Les dégâts de sanglier sur les cultures de printemps représentent des pertes économiques considérables pour de nombreux agriculteurs.
Un premier pas pour lutter contre les sangliers en Loir-et-Cher
Après la demande formulée par la FNSEA et JA 41, une réunion avec le préfet de Loir-et-Cher s’est tenue mardi 7 octobre au…
Jeudi 11 septembre, à Orsonville (Yvelines). Les agriculteurs présents lors de la réunion organisée par la Chambre ont pu comparer des variétés de sarrasin.
Vers une filière sarrasin pérenne en Eure-et-Loir ?
La chambre d'Agriculture a réuni des acteurs de la culture du sarrasin et des agriculteurs pour une demi-journée technique jeudi…
André Cellier, arboriculteur du côté de Mont-près-Chambord, connaît en ce moment une récolte bien plus mauvaise que celle de l'année précédente, en partie à cause des aléas climatiques.
Une saison compliquée pour les pommes
Les récoltes de pommes sont en cours en Loir-et-Cher et cette année 2025 est particulièrement compliquée pour certains…
Le maïs sauve sa récolte, pas ses revenus
Dans le Loiret, la campagne maïs se déroule sous de bons auspices sur le plan agronomique, notamment en irrigué. Mais pour…
Nainville-les-Roches (Essonne), mardi 23 septembre. La nouvelle préfète du département a rencontré la profession agricole dès sa prise de fonction.
La nouvelle préfète de l'Essonne rencontre les agriculteurs
En fonction depuis le 22 septembre, Fabienne Balussou, nouvelle préfète du département, a rencontré la profession agricole…
Publicité