Aller au contenu principal

La bio, une autre méthode de travail

Lors de la Quinzaine de la bio, une vingtaine d’élèves de seconde du lycée agricole de Montoire-sur-le-Loir est venue découvrir l’agriculture biologique chez un céréalier.

Le 22 septembre, à la Chapelle-Saint-Martin. Une vingtaine d’élèves de lycée agricole de Montoire est venue visiter une exploitation en bio.
Le 22 septembre, à la Chapelle-Saint-Martin. Une vingtaine d’élèves de lycée agricole de Montoire est venue visiter une exploitation en bio.

« La bio, c’est un système dans lequel on se sent bien. On a le sentiment de faire du bon travail et le retour du consommateur est toujours positif. C’est pour ça que j’ai décidé de parler de cette technique aujourd’hui. » Le 22 septembre, Alain Yvon, agriculteur à la Chapelle-Saint-Martin, a reçu vingt-trois élèves en seconde au lycée agricole de Montoire-sur-le-Loir à l’occasion de la Quinzaine de la bio.

Cet événement est organisé du 21 septembre au 2 octobre par Bio Centre, les groupements d’agriculteurs biologiques et les chambres d’Agriculture de la région Centre Val-de-Loire.

Cette matinée a été l’occasion d’échanger avec ces jeunes, pour la plupart enfants d’agriculteur et dont un seul aura un maître de stage en bio. « Ce n’est pas la même méthode de travail que l’agriculture conventionnelle. Nous, on va traiter contre les mauvaises herbes alors qu’en bio, ils vont trouver un autre moyen », témoigne Vincent.

La bio, certains en ont vaguement entendu parler, d’autres en connaissent déjà quelques techniques et la plupart ne se sent pas vraiment concerné par cette méthode.

L’exploitation de cet agriculteur a été convertie de 1995 à 1997. Afin d’optimiser le potentiel de sa ferme de quarante-quatre hectares, en limon argileux de Beauce, le céréalier s’est diversifié : grandes cultures collectées par une coopérative, maraîchage vendu en circuit court et œufs commercialisés en Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne).

Son système de rotation s’étend sur une douzaine d’années afin d’avoir le moins d’herbe possible. « J’attaque la deuxième rotation de ma carrière », précise l’agriculteur.

Venus au départ avec des idées souvent arrêtées sur leur futur métier, les élèves ont pu découvrir une autre façon de travailler par rapport à l’agriculture conventionnelle et ouvrir leur esprit sur d’autres horizons.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Horizons

Les plus lus

Jeudi 20 novembre, à Pithiviers. Dorian Sagot, président de JA 45, Sébastien Méry et Éric Delorme, respectivement président et secrétaire général de la FNSEA 45, ont encadré la mobilisation.
Feux de la colère : deux mobilisations dans le Loiret 📹
Jeudi 20 novembre, JA 45 et la FNSEA 45 ont organisé deux rassemblements simultanés à Pithiviers et près de Courtenay.…
Lundi 24 novembre, à Chartres. Le président de la chambre d'Agriculture, Yohann Serreau (à d.), a détaillé en session, et pour le préfet Hervé Jonathan, les éléments qui alimentent la crise agricole.
Une session plutôt sombre pour les membres de la Chambre d'Eure-et-Loir
Les membres de la chambre d'Agriculture d'Eure-et-Loir se sont réunis en session sous la houlette de leur président Yohann…
Du lait aux noisettes, Loïc et Alexandrine Chocat ont su se réinventer. Avec leurs enfants Benjamin et Pauline sur la ferme, et Antonin prêt à les rejoindre, l’histoire familiale continue de s’écrire.
Une famille unie par le travail et portée par la noisette
À Melleroy, à l’est du Loiret, Loïc et Alexandrine Chocat ont su faire évoluer leur ferme familiale avec courage et bon sens.…
« Un nouveau siège pour la chambre d’Agriculture de région Île-de-France »
Président de la chambre d'Agriculture de région Île-de-France, Damien Greffin fait le point sur la régionalisation de la Chambre…
Présence d'un loup en Seine-et-Marne
Un loup a été observé dans l'est du département de Seine-et-Marne ces dernières semaines. Les empreintes relevées le confirment.
Mercredi 12 novembre, à Chartres. Pour signifier leur opposition au traité du Mercosur et à la mise en place d'une taxe carbone aux frontières, Jeunes agriculteurs et la FNSEA d'Eure-et-Loir ont allumé un feu de la colère.
JA et FNSEA d'Eure-et-Loir rallument les feux de la colère 📹
Jeunes agriculteurs et la FNSEA d'Eure-et-Loir ont allumé des feux de la colère mercredi 12 novembre pour montrer leur…
Publicité