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La CABBP en ordre de marche après sa fusion

La coopérative agricole Bonneval Beauce et Perche a organisé son assemblée générale annuelle le 12 décembre à Bonneval (Eure-et-Loir), au terme de son premier exercice complet depuis sa fusion.

Le 12 décembre, à Bonneval. Le président de la CABBP, Bruno Ferrière (à g.), et son directeur, Guillaume Rivet, ont conduit leur première assemblée générale au terme d’un exercice complet depuis la fusion.
Le 12 décembre, à Bonneval. Le président de la CABBP, Bruno Ferrière (à g.), et son directeur, Guillaume Rivet, ont conduit leur première assemblée générale au terme d’un exercice complet depuis la fusion.


« Après les résultats désastreux de la récolte 2016, il appartient, dans le cadre de cette assemblée générale, de porter un regard sur l’exercice précédent, qui lui est un bon exercice. Nous sommes dans cet entre-deux eaux singulier qui nous a amené à adopter un format un peu inhabituel », a expliqué Benoit Ferrière, le président de la coopérative agricole de Bonneval Beauce et Perche (CABBP), en ouvrant son assemblée générale annuelle, le 12 décembre à Bonneval.

De fait, la salle est moins garnie que d’habitude et il n’y a pas eu d’intervenants extérieurs. La coopérative a privilégié ses assemblées de section pour en faire des moments d’échanges.

Le directeur de la coopérative, Guillaume Rivet, a donc conduit le rapport d’activité présenté par les différents responsables de pôles, à commencer par Nicolas Martin, pour l’analyse de la récolte.

« La récolte 2015 se caractérise par de bons rendements et une bonne qualité. L’été sec a permis de bonnes conditions de récolte. Les rendements de la coopérative poursuivent une tendance haussière », a-t-il pointé. Néanmoins, la collecte finale est légèrement en baisse, s’établissant à 413 922 tonnes, contre 443 466 pour l’exercice précédent.

De fait, l’effet prix s’est traduit par des reports en ferme.

Dans ce contexte, les achats de la coopérative ont marqué le pas conduisant la CABBP à lancer des offres à prix minimum garanti et à organiser des réunions d’informations pour sensibiliser ses adhérents au Matif et au prix de revient.

À noter que la coopérative enregistre une hausse du taux de protéines de ses blés tendres qui passent d’une moyenne de 11 à 11,4 %.

Michel Bisson a brossé ensuite le tableau de l’activité semences. « Nous avons adapté nos hectares de production par rapport à notre marché potentiel », a-t-il expliqué. La récolte s’est établie à 17 593 tonnes.

Le secteur de l’approvisionnement a connu de profondes modifications au cours de l’exercice.

En effet, la coopérative a décidé : « d’une baisse de tarifs significative pour gagner des parts de marché. Cela montre notre attachement à avoir des prix de départ compétitifs, au détriment des ristournes », a relevé Guillaume Rivet.

Il s’est inquiété néanmoins de la baisse des ventes d’amendements (P et K) : « qui risquent d’entamer le potentiel de rendement ».

Enfin, Valérie Chevalier à fait le point sur les services et les outils d’aide à la décision (OAD) qui prennent de l’ampleur chez les adhérents. Dans les secteurs où ils sont bien implantés, ils atteignent d’ailleurs les meilleurs taux de pénétration de France...

Hervé Colin

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