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La double face d’Albi

La cathédrale d’Albi (Tarn) séduit par l’incohérence surprenante de son extérieur et de son intérieur.

D’emblée, c’est un bâtiment austère qui domine la ville d’Albi, en Tarn.

De grands murs de briques rouges : on n’est pas vraiment dans le style flamboyant. Pour parfaire la rigidité, le plan ne forme pas une croix, comme pratiquement toutes les cathédrales, mais dessine une nef unique sans arc-boutant (grâce aux briques).

Voilà comment la cathédrale Sainte-Cécile d’Albi se présente à l’extérieur. 

Mais une fois entré, alors là, attention les yeux ! Les murs sont tous peints. Le jubé est encore debout. Les sculptures sont toutes maniérées. Les vitraux répandent une lumière assez mystérieuse sur les dorures.

En fait, en passant la porte d’entrée, on franchit deux siècles d’histoire.

Ce temps explique la différence flagrante d’architecture entre le dehors et le dedans. La construction de la cathédrale débute en 1282, juste après la répression de l’hérésie cathare.

Comme une des critiques formulées par les Cathares était déjà l’ostentation catholique, ces derniers construisent une cathédrale austère et massive.

Le temps de la construire, il s’écoule pratiquement deux siècles. Viennent alors les aménagements intérieurs. L’époque a changé.

Au début du seizième siècle, on entre dans la Renaissance. On fait venir des peintres italiens pour décorer les murs, d’autres peintres flamands pour représenter un immense Jugement dernier sur tout un mur.

À l’inverse des autres évêques, ceux d’Albi ne dépendaient pas du roi de France. Ils se sont donc sentis très libres de ne pas adopter les codes architecturaux du reste de la France.

Il en résulte un patrimoine singulier qui est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2010.

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