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La miniature attire grandement à Chartres

Le vingt-deuxième salon de la miniature agricole qui s’est tenu à Chartrexpo le 7 juin a attiré près de cinq mille visiteurs entre ses murs. Trente mille pièces étaient proposées à la vente.

Le 7 juin, à Chartres. Comme de nombreux passionnés, Séverin Sergent a trouvé une pièce unique — un déterreur à pommes de terre — lors de la 22e édition du Salon de la miniature agricole.
Le 7 juin, à Chartres. Comme de nombreux passionnés, Séverin Sergent a trouvé une pièce unique — un déterreur à pommes de terre — lors de la 22e édition du Salon de la miniature agricole.

Rendez-vous incontournable des happy few de la miniature agricole, la vingt-deuxième édition du salon éponyme qui a lieu traditionnellement le premier dimanche de juin à Chartrexpo a tenu toutes ses promesses.

Près de cinq mille personnes s’y sont précipitées pour y dénicher quelques-unes des trente mille pièces qui étaient proposées à la vente, par cent cinquante exposants.

D’autres ont fait le déplacement à Chartres pour exposer leurs dioramas, ces scènes du monde agricole reproduites en minuscule.

L’occasion donc de rencontrer des passionnés — qui viennent là pour se rencontrer d’ailleurs — à l’image de Séverin Sergent, exploitant en Eure-et-Loir, qui exposait ses miniatures pour la première fois cette année : « J’achète tous les ans, je connais tout le monde ici et ils m’ont demandé d’exposer mes pièces. C’est ce que j’ai fait », explique-t-il.

Des pièces certes, mais bien souvent des pièces uniques, comme celle qui se trouve dans le carton coincé sous son bras, un déterreur à pommes de terre avec sa table de tri, entièrement fait à la main et dont il n’existe que trois exemplaires.

« C’est une passion, je ne compte pas », confesse-t-il : « Et ça me prends du temps de rechercher les belles pièces ! » Il montre un pivot d’irrigation ou un Matrot, unique celui-ci : « Il fait partie des quinze plus belles pièces de ma collection. »

S’il trouve son bonheur le plus souvent sur Internet, il précise sa démarche : « Ce que j’achète, je ne le revends pas. Je le prête sur toutes les expos et je le revends au prix où je l’ai acheté si on me le demande. » Le plaisir, pas la spéculation.

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