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La sous-préfète de Provins sur le terrain

La sous-préfète de Provins, Évelyne Guyon, s’est rendue sur l’exploitation de Didier Crapart à Beauchery-Saint-Martin (Seine-et-Marne) le jeudi 2 juillet.

Beauchery-Saint-Martin, jeudi 2 juillet. Alors que la sécheresse sévit, la seconde coupe de foin risque d’être catastrophique, voire inexistante pour les éleveurs. Les représentants de la profession agricole ont demandé à la sous-préfète qu’elle appuie leur demande d’autorisation de faucher les jachères.
Beauchery-Saint-Martin, jeudi 2 juillet. Alors que la sécheresse sévit, la seconde coupe de foin risque d’être catastrophique, voire inexistante pour les éleveurs. Les représentants de la profession agricole ont demandé à la sous-préfète qu’elle appuie leur demande d’autorisation de faucher les jachères.

Sous-préfète d’un arrondissement rural et encore très agricole, Évelyne Guyon a été accueillie sur l’exploitation de Didier Crapart à Beauchery-Saint-Martin (Seine-et-Marne).

Accompagnée du président de la chambre d’Agriculture, Thierry Bontour, du secrétaire général de la FDSEA 77, Cyrille Milard, des présidents cantonaux du secteur et des conseillers départementaux de Provins, Sandrine Sosinski et Olivier Lavenka, elle a, dans un premier temps, effectué une visite guidée des installations — stockage, aire de remplissage, matériel, organisation — de cette exploitation de polyculture. 

Puis, une rencontre en salle a permis des échanges riches sur différents sujets. Outre la présentation globale du département, Fabien Bouron, président du canton de Villiers-Saint-Georges, a insisté sur les trois grandes problématiques locales rencontrées : les vols de carburants et de petits matériels, le dossier  environnement avec la Voulzie et l’interdiction d’entretien des cours d’eaux.

Au cours de cette visite, axée autour des dossiers environnementaux, le secteur étant fortement engagé autour de la protection de l’eau, un point sur le Plan départemental de l’eau a été fait.

« Nous préconisons des mesures réalistes et applicables par la majorité des agriculteurs pour faire évoluer l’ensemble », a insisté Cyrille Milard. Des propos appuyés par Thierry Bontour qui a ajouté : « la démarche de réduction des intrants nécessite d’être à la pointe de la technique. »

Disparition des produits homologués sur féverole, chantier de l’Arc de Dierrey, schéma directeur de l’installation, dépôts d’ordures sauvages, inquiétudes au sujet des cultures de printemps et, dans une moindre mesure, pour le blé suite aux conditions climatiques de ces dernières semaines, incendies… ont également été abordés.

À l’issue de la visite, la sous-préfète, très à l’écoute des problématiques agricoles, a assuré qu’elle ferait remonter toutes les doléances

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