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La survie de la Maison de la Beauce ne tient qu’à un fil

« Nous pouvons remercier le conseil départemental. Sans lui et sa subvention exceptionnelle en 2014, nous serions en cessation de paiement, ce qui est illégal trois ans de suite pour une association et surtout, nous ne serions pas là ce soir », a pointé Philippe Lirochon qui présidait, le 16 avril à Orgères-en-Beauce, l’assemblée générale annuelle de la Maison de la Beauce.

Le 16 avril, à Orgères-en-Beauce. La baisse des subventions pousse Philippe Lirochon a demander aux communes d’adhérer à la Maison de la Beauce, qu’il préside, pour assurer sa survie.
Le 16 avril, à Orgères-en-Beauce. La baisse des subventions pousse Philippe Lirochon a demander aux communes d’adhérer à la Maison de la Beauce, qu’il préside, pour assurer sa survie.

« Notre challenge pour 2015 : aller chercher vingt cinq mille euros. Si un tiers des communes adhérait, ça suffirait », a-t-il rappelé.

Néanmoins, c’est sur une bonne nouvelle comptable que s’est achevé l’exercice passé, clos sur un bénéfice de plus de trente mille euros. Si la structure enregistre une baisse des ventes de livres, en revanche, celle des produits locaux augmente et le nombre d’entrées progresse également pour se stabiliser autour de seize mille visiteurs.

Quant aux animations pédagogiques, elles attirent toujours plus de monde : « Chaque année, on pense avoir atteint un maximum, mais non », a relevé Charline Serva, la directrice de la structure.

Au final, et après vingt ans d’existence, la Maison de la Beauce enregistre chaque année une progression de son activité.

Sans oublier ses fondamentaux, elle doit améliorer sa communication, mieux valoriser ses expositions voire les rendre itinérantes, a suggéré Philippe Lirochon dans son rapport d’orientation, avant de conclure en demandant aux adhérents de parrainer de nouveaux membres... Le nerf de la guerre pour la survie.

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