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L’archéologie de la Grande guerre s’expose

La nouvelle exposition au musée de la Grande guerre de Meaux (Seine-et-Marne) met à l’honneur l’archéologie liée à ce conflit.

« De terre et d’acier : archéologie de la Grande guerre » : tel est le thème de la nouvelle exposition temporaire du musée dédié à ce conflit à Meaux.

Ouverte jusqu’au 18 septembre, cette exposition fait découvrir l’archéologie de la Grande guerre, une science récente, née des grands chantiers d’autoroute et de TGV à la fin des années 1990 dans le Nord de la France.

« En 1989, lors des travaux du TGV Nord, nous avons découvert beaucoup de ressources archéologiques autour d’Arras. Mais nous n’avions pas les clés d’investigation de ces vestiges », explique le conservateur général du patrimoine, spécialiste de l’âge du bronze, Yves Desfossés.

Depuis, l’archéologie de la Grande guerre est pratiquée sur toute la ligne de front.

Si de nombreux documents écrits existent sur la Première guerre mondiale, les vestiges comme les fossés ont été effacés dès les années 1920 par les populations locales.

Armes, cultes de la mort, régime alimentaire, « l’archéologie de la Grande guerre nous a appris beaucoup de nouvelles choses », note la directrice de ce musée dédié à l’homme, Aurélie Perreten. « L’archéologie renseigne l’intime, à savoir la vie quotidienne, ou la mort », insiste le directeur du service archéologie de la ville d’Arras, où cette exposition a déjà été présentée.

Cette exposition fait glisser le visiteur du champ de bataille - présentation des mines, des armes, des gaz utilisés…- à la vie quotidienne du combattant – alimentation, hygiène - et cela pour les différentes nationalités engagées dans ce conflit.

Enfin, un bac de fouille numérique permet de jouer à l’archéologue, un moment ludique, associé à la mise en valeur des différents types d’archéologie.

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