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Le blé français va manquer d’acheteurs

Au niveau national, la récolte française de blé est gâchée par les intempéries.

La récolte française de blé pour la meunerie a été gâchée par une conjugaison exceptionnelle d’intempéries qui ont dégradé la qualité des grains, lui laissant peu d’espoir de trouver des acquéreurs sur le marché international. Le coup de froid du début juillet, qui a donné aux grains le signal de la germination, suivi d’une pluviométrie hors-norme, qui l’a accentuée, font déjà que la majorité des blés récoltés ne pourront plus être écoulés qu’en fourrages, donc à moindre prix. Et ce, à condition de trouver preneurs, résument les observateurs. « Les producteurs devront faire un sacrifice sur les prix. On parle là de 40 euros par tonne », prévient François Luguenot, analyste des marchés de la coopérative In Vivo. Si le blé meunier se vend actuellement autour de 170 euros la tonne, le prix tombe à 120 euros pour le blé fourrager. Et même à ce prix le blé fourrager, explique-t-il, est pour le moment trop cher pour les marchés traditionnels du Moyen-Orient, du Maghreb et de l’Afrique de l’ouest et même sur le marché français. D’autant qu’il se trouve en concurrence directe avec le maïs dont les prix sont particulièrement attrayants cette saison avec de nouveaux records entrevus aux Etats-Unis.

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